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Actualité du dopage |
Même mis face à des contradictions, Ivan Basso a maintenu ses déclarations : il s'est fait extraire du sang par Fuentes mais ce sang n'a pas été réinjecté. Il nie aussi avoir consulté le docteur à d'autres périodes.
Interrogé lundi à Madrid (...), Ivan Basso a été mis en difficulté par l'avocate de l'agence mondiale antidopage, mais le coureur a plaidé sa mémoire défaillante. S'il a reconnu - par vidéoconférence depuis Tenerife - s'être mis d'accord avec Fuentes sur des autotransfusions «à l'automne 2005» et avoir aussi choisi le nom de code censé identifier ses poches de sang ''Birillo'', il a nié avoir effectué des transfusions à cette époque. (...) Basso s'est pourtant retrouvé dos au mur quand l'avocate lui a demandé pourquoi le nom ''Birillo'' apparaissait déjà sur un fax transmis plus tôt en 2005 et saisi chez Fuentes. Il n'a pas été capable de véritablement répondre et a invoqué des soucis de mémoire pour cette période remontant selon lui à trop d'années.
Basso s'est donc accroché à sa version des faits : «Trois extractions de sang ont eu lieu à l'automne 2005, mais jamais ce sang ne m'a été réinjecté. Mon intention était d'utiliser les poches de sang pour gagner le Tour 2006, mais comme le réseau a été démantelé en mai 2006, ça ne s'est jamais fait. (...) J'ai gagné avant Puerto, mais aussi après Puerto. De mon point de vue, (ma collaboration avec Fuentes) a été une faiblesse pour réaliser mon rêve de gosse, gagner un jour le Tour de France. J'ai réalisé plus tard que je n'avais pas pris la bonne décision.»
Cette page a été mise en ligne le 11/02/2013