Actualité du dopage

Sinkewitz était suivi de près


08/12/2007 - L'Equipe avec AFP

Le sulfureux Patrik Sinkewitz avait tenté le mois dernier de mouiller la Fédération allemande (BDR) en affirmant que celle-ci savait qu'il se dopait depuis son forfait pour les Championnats du monde de Plouay, en 2000. La présidente de la BDR, Sylvia Schenk, a confirmé samedi que cette instance avait des soupçons et des informations concernant l'ancien coureur de T-Mobile, mais «pas assez pour conclure à un cas de dopage, ni à l'époque ni aujourd'hui.»

M. Schenk a expliqué que le précédent président, Manfred Böhmer, l'avait alors «prise à part et dit : "Je dois vous informer en tant que présidente nouvellement élue de la fédération d'une information très confidentielle, que seulement deux à trois personnes connaissent". Il m'a alors dit qu'un jeune coureur avait été renvoyé chez lui, officiellement à cause d'un rhume, mais qu'en fait, il s'agissait d'un problème lors d'un contrôle interne. Böhmer m'a aussi dit qu'il s'occupait du problème et qu'il le maîtrisait. Cela fait seulement deux semaines qu'on sait, grâce à Sinkewitz, qu'il s'agissait de dopage à l'EPO. (Mais à l'époque) ce n'était qu'une affaire de bilan sanguin anormal.»

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Ce n'était malgré tout pas un cas anodin puisque Patrik Sinkewitz était à l'époque un spécialiste redouté du contre-la-montre. Quelques années plus tard, il a donc fait l'objet d'un contrôle suivi, Mme Schenk affirmant avoir demandé pour lui des contrôles «ciblés» après sa victoire dans le Tour d'Allemagne en 2004. Mais il a fallu attendre le 8 juin 2007 et un contrôle positif à la testostérone (...) pour qu'il soit démasqué.

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Cette page a été mise en ligne le 16/12/2007