Actualité du dopage

R.Ricco sera jugé aux portes du Tour 2010


26/05/2010 - ladepeche.fr - L.G.

Le coureur italien, interpellé sur le Tour de France 2008, à Lavelanet, comparaîtra pour l'usage d'EPO (...).

A quatre jours seulement du top départ du 97e Tour de France, qui sera donné à Rotterdam, le procès de l'un de ses héros déchus se tiendra à Foix, devant les magistrats du tribunal correctionnel. Riccardo Ricco, ancien leader de la Saunier-Duval, équipe qui avait dû abandonner la compétition cet été-là, (...), doit y répondre de l'utilisation d'EPO (...). Alors même que l'enthousiasme suscité par le Tour commencera à se soulever, le démon du dopage viendra assombrir le tableau à peine ébauché.

L'affaire nait lors du départ de la 12 étape du Tour 2008. L'Italien est interpellé par les gendarmes à la descente du bus de son équipe. Neuvième au général, maillot à pois, deux étapes dans sa musette, le «Cobra» était dans le collimateur de l'agence française de lutte contre le dopage. Contrôlé positif, il commencera par nier, placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Mirepoix. Ce sera d'ailleurs son attitude jusqu'à son retour en Italie. Pour lui, le Tour était bien fini, mais l'enquête ne faisait que commencer, avec l'ouverture d'une information judiciaire menée par le juge Elise Yamani. Chez lui, Riccardo Ricco devient plus bavard. De nouvelles analyses ont confirmé les premiers soupçons et le champion cycliste donne alors quelques détails. Il sera sanctionné par la Fédération internationale cycliste, et privé de compétition pendant deux ans. Il a repris la compétition (...) en mars 2010. Il remporte sa première course depuis son retour de suspension, le 3 Avril 2010, sur la 3ème étape de la Semaine Lombarde. En janvier 2010, la compagne de Riccardo Riccò, Vania Rossi, est elle aussi contrôlée positive à l'EPO Cera, lors des championnats d'Italie de cyclo-cross, par le CONI. Le contrôle de l'échantillon B est déclaré non positif par la suite. (...)

«Certains affirment qu'il sera présent, d'autres sont sûrs du contraire. (...) Bien entendu, le procès sera nettement plus intéressant si Riccardo Ricco s'explique à la barre. Sinon, tout sera réglé en l'affaire d'une petite heure, souligne Antoine Leroy, procureur de la République. Mais ce serait dommage». En effet, selon nos sources, le dossier constitué par Elise Yamani, juge d'instruction en charge du dossier, fourmillerait de détails sur les personnes rencontrées par Riccardo Ricco, ses fournisseurs, ses habitudes éventuelles dans l'utilisation des produits dopants. (...)


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Cette page a été mise en ligne le 26/05/2010