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Actualité du dopage |
(...) Riccardo Ricco, contrôlé positif à l'EPO sur le Tour de France et limogé par son équipe, a été mis en examen pour "usage de substance vénéneuse", a-t-on appris vendredi auprès du procureur de Foix.
Antoine Leroy, joint par téléphone par l'Associated Press, a déclaré que le coureur avait été laissé en liberté à l'issue de son audition mais placé sous contrôle judiciaire.
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Il a été mis en examen à l'instant pour usage de substance vénéneuse, en l'occurrence de l'EPO, a déclaré Leroy. "Il a été laissé libre à l'issue de son audition, placé sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de rencontrer qui que ce soit de l'équipe Saunier Duval. Il conteste avoir pris de l'EPO."
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On a trouvé dans la perquisition de sa chambre d'hôtel divers appareils médicaux, du style seringues ou cathéters non utilisés. Il y avait aussi des poches vides, a ajouté M. Leroy. "A priori, il n'y avait pas de produits dopants en tant que tels."
Interrogé sur la possibilité d'un dopage organisé au sein de l'équipe Saunier-Duval, le procureur a répondu qu'il n'en avait toujours pas la preuve.
Dans le cadre de la procédure, je ne suis pas saisi de ça, mais je ne dis pas qu'il n'y en a pas, a-t-il dit.
Vendredi, Ricco n'a pas été le seul coureur exclu par la Saunier Duval. Son équipier, Leonardo Piepoli a lui aussi été licencié "pour violation du code éthique de l'équipe" alors que l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), chargée des contrôles sur le Tour, n'a encore rien annoncé d'anormal le concernant.
Neuvième du classement général avant d'être exclu de la course, Ricco faisait partie des coureurs ciblés par l'AFLD depuis les prélèvements sanguins effectués les 3 et 4 juillet dernier (...). Il avait été contrôlé à plusieurs reprises par la suite. Ricco avait éveillé les soupçons à cause de son taux hématocrite, naturellement élevé selon lui.
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Cette page a été mise en ligne le 18/07/2008