Actualité du dopage

L'agence française antidopage met Armstrong au défi


01/10/2008 - 7sur7.be

Par la voix de son président, Pierre Bordry, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) veut proposer à Lance Armstrong de recontrôler ses échantillons d'urine prélevés lors du Tour de France 1999 pour lequel l'Américain est soupçonné d'avoir eu recours à l'EPO, rapporte le quotidien sportif français L'Equipe (...).

J'ai demandé au laboratoire de vérifier si les six échantillons (...) en question étaient intacts, s'ils avaient été conservés en bonne et due forme, et s'ils contenaient suffisamment d'urine pour être soumis à de nouvelles analyses. Le professeur Ceaurriz m'en a donné l'assurance, explique Pierre Bordry.

Désormais, je propose donc à Armstrong de recommencer les tests en présence d'un expert nommé par ses soins. Je suis même prêt, au cas où il le souhaiterait, à faire effectuer ses analyses dans un autre laboratoire antidopage européen accrédité par l'AMA, de niveau comparable au nôtre (Châtenay-Malabry, ndlr). (...)

Pierre Bordry se base sur les déclarations de Lance Armstrong lorsqu'il a annoncé son retour à la compétition. Le cycliste américain, sept fois vainqueur du Tour de France, a promis la plus totale transparence sur ses performances, répétant qu'il n'avait jamais eu recours au dopage. En août 2005, le quotidien français avait affirmé et démontré que l'Américain avait utilisé de l'EPO pour remporter le premier de ses Tours. L'EPO, qui n'était pas détectable alors, avait été formellement identifiée par le laboratoire de Châtenay-Malabry début 2005 dans des échantillons d'Armstrong, via des tests rétrospectifs.

Un rapport établi ensuite par Emile Vrijman, un avocat néerlandais mandaté par Hein Verbruggen, président alors de l'Union cycliste internationale, l'avait disculpé en raison notamment des conditions dans lesquelles ces analyses rétrospectives avaient été réalisées.


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Cette page a été mise en ligne le 01/10/2008