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ICCD : Indice de Confiance Cyclisme-Dopage.comIsrael - Premier Tech - Saison 2025 |
L'équipe Israël - Premier Tech a maintenant plus de dix ans. Elle est apparue dans les pelotons en 2015. Financée par le milliardaire canadien Sylvan Adams, elle a fait un gros coup (dans l'eau) en recrutant en 2021 le quadruple vainqueur du Tour, Chris Froome. Son salaire (on parle de cinq millions d'euros annuel) n'est guère rentabilisé puisqu'il traîne sa misère depuis qu'il a revêtu le maillot blanc et bleu, visiblement incapable de se remettre de sa grave chute au Dauphiné 2019. Les mauvaises langues diront qu'il a simplement retrouvé son vrai niveau. Si Chris Froome montre encore le maillot, c'est en queue de peloton. C'était déjà ça pouvait-on se dire, jusqu'à ce qu'il soit écarté de l'équipe du Tour de France 2023. En réponse au coureur qui manifeste sa déception, Sylvan Adams répond : « comment pouvons-nous dire que nous en avons pour notre argent ? ». Il n'a participé à aucun Grand Tour depuis 2022.
La formation israélienne a été confrontée à sa seule affaire de dopage. C'était à la fin de la saison 2020. L'Union Cycliste Internationale (UCI) annonce en septembre que le Suisse Patrick Schelling est suspendu quatre mois pour une violation non intentionnelle des règles antidopage. L'affaire découle d'un résultat d'analyse anormal (RAA) pour la terbutaline dans un échantillon prélevé pendant le Tour du Rwanda, le 24 février 2020. Schelling est également disqualifié de tous les résultats obtenus sur l'épreuve. Privé d'équipe, il met prématurément fin à sa carrière.
Coureur | Produit | Course | Date | Sanction | Contrôle |
Schelling Patrick | Terbutaline | Tour du Rwanda | 2020 | Oui | Contrôle positif |
Pour voir plus d'informations sur l'équipe dans l'annuaire du dopage, cliquez ici
Chris Froome est le seul, mais non des moindres, coureur de l'équipe épinglé dans notre annuaire du dopage.
Le 13 décembre 2017, Le Monde et The Guardian révèlent le contrôle urinaire anormal de Chris Froome. Son taux de Salbutamol est anormalement élevé (2000 nanogrammes par millilitre pour un maximum autorisé de 1000 nanogrammes par millilitre). L'information est confirmée dans la journée par l'UCI. Froome réplique dans un communiqué : « Je souffre d'asthme depuis longtemps. Je connais parfaitement les règles. Durant la Vuelta, mon asthme s'est aggravé et j'ai augmenté ma dose de Salbutamol sur le conseil du docteur de l'équipe Sky. J'ai pris soin de veiller à ne pas dépasser les limites autorisées par l'UCI dans la prise de ce médicament. Je suis bien sûr prêt à me soumettre à toutes les demandes de l'UCI ». La formation britannique Sky envoie au charbon les meilleurs avocats et les meilleurs experts pour remettre en cause la fiabilité du contrôle. L'Agence Mondiale Antidopage dont le budget est limité tremble. L'affaire traîne. A quelques jours du départ de la Grande Boucle 2018, ASO s'inquiète car la présence de Chris Froome promet de polluer la fête de juillet. L'organisateur du Tour demande à la Sky de ne pas aligner le Kenyan. Finalement, l'AMA lui sauve la mise. Elle préfère baisser pavillon et blanchir le coureur. L'UCI entérine. ASO autorise Froome à mettre un dossard.
Quant à savoir si Chris Froome souffre toujours d'asthme et utilise toujours du Salbutamol, le coureur oppose une fin de non-recevoir : « Je ne pense pas que ce soit vraiment l'affaire de quiconque d'être honnête. Je veux dire que ce sont mes informations médicales », répond-il au journaliste qui l'interroge en 2018.
Nous avons maintenu Chris Froome dans notre annuaire du dopage malgré l'absolution accordée par l'AMA. Les multiples péripéties qui ont émaillé cette affaire sont détaillées sur son portrait. Pour en savoir plus sur cette affaire, lire aussi notre revue de presse.
Pas moins de cinq encadrants d'Israël - Premier Tech sont épinglés dans notre annuaire du dopage : René Andrle, Hubert Nowak et José Maria Moreno Ramirez. Ils n'étaient « que » trois en 2024. Les choses vont de mal en pis.
Avant de nous pencher sur ces cinq encadrants d'Israël - Premier Tech, nous nous attardons sur le cas du Dr Joost De Maeseneer qui, lui, n'est pas épinglé.
Joost De Maeseneer est à la place du mort
Tour d'Espagne 2022 - Alto Hoya de la Mora
© www.cyclisme-dopage.com
Le médecin Joost De Maeseneer, établi à Gand en Belgique, est quelqu'un de respectable. La preuve, il a été actif pendant une dizaine d'années à la Royale Ligue Vélocipédique Belge (l'équivalent de la FFC outre-quiévrain). Et puis, il a débuté en tant que médecin d'équipe avec les néerlandais de Panasonic. C'était en 1984. Après quoi, il a exercé pour TVM, le Team CSC (qui devient ensuite Saxo Bank) et Astana, avant de se calmer chez Wanty-Gobert puis Israël - Premier Tech. Un parcours riche et exemplaire, donc. Il a vu passer dans ses équipes des coureurs comme Ivan Basso, Borut Božic, Janez Brajkovic, Maxim et Valentin Iglinskiy, Bobby Julich, Alexandr Kolobnev, Lars Michaelsen, Andre Peron, Alex Rasmussen, Luis Leon Sanchez, Michele Scarponi, Franck Schleck, Chris et Nicki Sorensen, Christian Vandevelde, Lieuwe Westra, David Zabriskie ou encore Andrey Zeits. Tous des membres éminents de notre annuaire du dopage. Il a aussi travaillé avec Kim Andersen, Dimitri Fofonov, Emilio Magni, Andrei Mikhailov, Bjarne Riis, Alexandre Vinokourov, Sean Yates et Stefano Zanini. Alors, forcément, il est contre le dopage. Preuve en est, il déclare en 2014 : « Quand je suis arrivé à Astana, c'était très clair pour moi. Le dopage n'a pas sa place chez Astana ». Non mais ! Il ajoute : « Tous ensemble, nous sommes à la pointe de la lutte contre les produits dopants ». Re-Non mais ! Et pour ceux qui n'ont pas compris : « Beaucoup de personnes disent que ce n'est pas possible de faire le Tour en mangeant du steak et des pâtes. Moi, je suis sûr qu'on peut faire la Grande Boucle sans dopage et de manière propre ». Re-re-Non mais !
Bien sûr, il se trouve toujours des mauvaises langues, comme cette commission d'enquête de l'Agence danoise antidopage (ADD), pour constater en juin 2015 : « Joost de Maeseneer, a publiquement démenti avoir aidé au dopage ». Perfidement, la commission ajoute : « Cependant, sur la base des entretiens menés, la commission d'enquête est convaincue que les médecins de la CSC connaissaient et aidaient à l'utilisation du dopage au sein de l'équipe, dès début 1998, en contournant les règles d'utilisation de la cortisone et en surveillant les abus d'EPO avec des mesures d'hématocrite » ? Perfides, on vous dit !
Quand en 2014, l'équipe Astana est touchée par de nombreux cas de dopage, Joost Maeseneer déclare : « [Astana], contrairement à d'autres équipes du WorldTour, est membre du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) depuis 2013, (…) l'équipe lutte contre l'usage de la cortisone, ne fait pas appel à des entraîneurs extérieurs et n'a pas recours aux aérosols ». Moyennant quoi, six mois plus tard, Astana sera exclue du MPCC pour avoir laissé courir Lars Boom sur le Tour de France malgré un taux de cortisolémie anormalement bas, ce qui contrevient directement au règlement de l'association. C'est encore le même Dr De Maesener refusait en 2007 avec ses collègues de la « Cycling doctors international association », laquelle regroupait environ soixante-dix médecins d'équipes cyclistes professionnelles, de signer la « Lettre d'Engagement » du MPCC. « On est responsables de notre travail, pas du comportement des coureurs ou des autres », avait alors justifié le responsable de l'association, un certain Joos de Maesener.
Pour en finir avec le Dr De Maeseneer, nous conclurons avec le Dr Guillaume, ancien médecin à la FDJ : « On n'a pas la même définition de la déontologie ».
Tous ces éléments ne suffisent pas à inscrire le Dr Joost de Maeseneer dans notre annuaire du dopage. En revanche, c'en est assez pour douter et donc pour que sa présence dégrade la confiance que nous accordons à l'équipe. Rappelons que depuis 2024, nous comptabilisons certaines personnes quand bien même elles n'ont pas été épinglées ou flashées.
Pour l'anecdote (quoique), on s'amusera de voir le mécanicien Juan Lujan faire partie de l'effectif. L'ancien mécanicien des équipes de Lance Armstrong entre 1999 et 2005 est un nostalgique de cette époque « glorieuse » et se plaisait en 2015 à poser auprès du champion déchu pour dopage.
Le nom de René Andrle apparaît à au moins deux reprises dans le dossier de l'opération Puerto. Dans le « document 11 », il est notamment fait état d'un programme de dopage à l'EPO le concernant. Malgré cela, celui qui a couru dans les équipes O.N.C.E. et Liberty Seguros de Manolo Saiz entre 2001 et 2005 a peu défrayé la chronique, au point que nous ayions longtemps omis de le recenser dans notre annuaire du dopage. Nous avons réparé cet oubli en 2024.
René Andrle a rejoint l'équipe Israël Cycling dès 2018 en tant que directeur sportif.
Daryl Impey est contrôlé positif au Probenicide après son succès dans le contre-la-montre des Championnats d'Afrique du Sud le 6 février 2014. La contre-expertise confirme le résultat de la première analyse. L'ancien porteur du maillot jaune du Tour de France 2013 est provisoirement suspendu par Orica-GreenEdge.
Pour sa défense, Impey explique avoir acheté des capsules de gélatine chez un pharmacien pour les remplir de bicarbonate de soude et les utiliser en course. Le pharmacien qui a préparé les capsules aurait eu les mains contaminées par du probénécide servi à un client précédent.
Il annonce avoir été blanchi en août 2014 car il a convaincu les autorités que la prise de la substance était la conséquence d'une contamination et était donc non-intentionnelle. « Je suis reconnaissant qu'on m'ait donné la chance d'effacer tout doute à mon égard » déclare-t-il. Logiquement, nous ne l'avons pas épinglé dans notre annuaire du dopage… jusqu'à ce qu'une étude plus attentive de son cas ne nous conduise à découvrir qu'il est toujours répertorié sur le site de l'agence antidopage sud-africaine (South African Institute for Drug-Free Sport) pour avoir été sanctionné d'un avertissement.
Nous avons interrogé l'Agence antidopage sud-africaine qui s'est abritée derrière les Standards internationaux pour la protection des renseignements personnels et privés de l'AMA pour ne pas informer plus avant sur cette affaire qui date de plus de 10 ans.
Rétrospectivement, il semble bien que nous ayons eu sous les yeux un modèle de communication de crise : quand il reçoit son avertissement en août 2014, Impey est simultanément autorisé à courir à nouveau. Le coureur et son équipe Orica-GreenEdge communiquent alors à fond sur la bonne nouvelle, laissant de côté la mauvaise. L'ensemble de la presse et nous même diffusons alors le message selon lequel Impey aurait été blanchi. Plus de dix ans plus tard, nous rétablissons les faits et épinglons Impey dans notre annuaire du dopage !
José Maria Moreno Ramirez est mécanicien dans l'équipe Israël - Premier Tech depuis 2021. En 1985, coureur chez Dormilon, il est contrôlé positif à la noréphédrine pendant la Semaine Catalane. Il est simplement disqualifié.
Professionnel entre 2000 et 2007, Hubert Nowak a été contrôlé positif lors du Tour de Normandie 2003. Il court alors sous les couleurs de la modeste équipe polonaise Legia. Le produit incriminé est le Stanozolol. Le même que pour Ben Johnson aux Jeux de Séoul en 1988. Nowak est disqualifié, suspendu 8 mois et écope d'une amende de 300 Francs Suisses.
Il est mécanicien chez Israel - Premier Tech depuis 2020. Sa musculature développée aux anabolisants doit lui permettre de donner de bons coups de clefs.
Sergueï Ouchakov (aussi orthographié Outschakov) participe au Tour de France 1998 avec l'équipe TVM lorsqu'une descente de police à son hôtel permet de découvrir un arsenal de produits dopants. Une expertise médicale établie par le Professeur Bressolle conduira à relever chez Ouchakov des « concentrations d'EPO très faibles ou nulles explicables par une hémodilution (…) et un phénomène de « feedback » résultant de l'arrêt d'un traitement à l'EPO ainsi que des (…) hématocrites et de « sTfR » correspondant à ceux attendus après plusieurs jours d'arrêt de prise d'EPO ».
Après avoir été éclipsé de l'organigramme de la formation israélienne ces trois dernières années, il réapparait cette année dans un rôle de chauffeur de VIP.
Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.
Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
Coureur moyen à ses débuts, médiocre sur sa fin, Chris Froome s'est révélé au Tour d'Espagne 2011. Il termine alors sur la deuxième marche du podium à la surprise générale. Dans un rôle d'équipier de Bradley Wiggins, il réussit un 407 Watts-Etalon (WE) de moyenne. C'est le début d'une irrésistible ascension : 415 WE au Tour 2012 et 411 WE et à la Vuelta 2012. Il gagne le Tour de France 2013 en se contentant de 412 WE. On se souvient de ses attaques délirantes dans le Ventoux où il écœure Nairo Quintana et Alberto Contador. A la Vuelta, l'année suivante, il lâche les watts : 423 WE. Par la suite, il dépasse la barre des 410 WE à cinq reprises.
Désormais, Chris Froome ne grimpe plus. Il est lâché. Comme à ses débuts.
Elle va finir par valoir de l'or ma photo prise sur le TDF 2008 de @chrisfroome largué par le grupetto dans une étape de montagne...#giro101 #lequipeGIRO #lequipeVELO #Froome @MDistinctif @LeGruppetto @DansLaMusette pic.twitter.com/bm6soXc2u8
— Aurélien Rez (@Rezistan92) May 26, 2018
Le coureur Canadien Derek Gee a fait flasher les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer pour la première fois à l'occasion du Tour de France 2024. Pourtant, il n'a terminé qu'à la 9ème place du classement général d'une édition où pas moins de douze coureurs ont allumé les radars. Confirmera-t-il cet inquiétant résultat en 2025 ?
Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.
Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
Aucun membre de l'encadrement actuellement dans l'équipe Israel - Premier Tech n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer.
Le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) est une association créée en 2007 par des équipes cyclistes professionnelles dont le but est de défendre l'idée d'un cyclisme propre, en imposant le strict respect du code éthique de l’UCI et pouvant aller jusqu’à imposer des règles plus strictes que ne l’impose le Code Mondial Antidopage édicté par l’AMA. En plus des équipes, le MPCC offre la possibilité aux coureurs et membres de l’encadrement des équipes d’adhérer à titre individuel.
L'équipe a adhéré au Mouvement Pour un Cyclisme Crédible en 2017 mais seuls deux coureurs y adhèrent à titre individuel : Pier-André Coté et Jake Stewart. Côté encadrement, ils ne sont que quatre, dont le patron Kjell Carlström. C'est maigre. Plus grave encore, la formation a admis avoir eu recours au monoxyde de carbone en 2024 ce qui la rend éminemment suspecte et est clairement en contradiction avec la philosophie du MPCC. Ceci nous conduit à ne pas mettre son adhésion au MPCC à son crédit.
Molécule de Monoxyde de Carbone
Crédit photo Benjah-bmm27 - wikimedia.org
Un article du site anglais Escape Collective fit grand bruit en juillet 2024. Officiellement, il s'agirait avec le monoxyde de carbone (CO) de mesurer les effets d'un entraînement en altitude. Mais l'utilisation de ce gaz létal peut-être dévoyée. En respirer permet d'augmenter le taux d'hémoglobine et le VO2 max. Un effet direct et massif sur la performance. Dans deux articles publiés sur notre site, le pharmacien Marc Kluszczynski, expliquait le mécanisme de ces déviances possibles. On peut les relire ici et ici. En réaction, l'Union cycliste internationale décidait de bannir l'inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO) à partir du 10 février 2025.
Au moins trois équipes, dont Israel-Premier Tech, utilisaient le monoxyde de carbone en 2024. Les deux autres sont Visma-Lease a bike et UAE. Considérant que la pratique est le symptôme d'une équipe prête à tutoyer les limites, nous les pénalisons cette année dans notre ICCD avec la même pénalité que celle pour non-adhésion au MPCC.
Revue de presse sur le monoxyde de carbone
Pour la saison 2025, l'équipe obtient la note de 9,8/20. Ceci la place en 23ème position sur 28.
Outre le poids mort Chris Froome qui entache sérieusement l'image de l'équipe, on note qu'elle a une propension à engager des encadrants qui ont un passé « chargé ». Rien de rassurant dans cette tendance qui semble se confirmer d'année en année.