Manolo Saiz

• Surnom : le cancer du cyclisme.
• 1959 : naissance le 16 octobre à Torrelavega (Espagne) de Manuel Saiz Balbas, dit Manolo Saiz.
• 1976 : il renonce au cyclisme en raison d'une malformation cardiaque.
• 1980 : il est dipômé de l'INEF de Madrid (équivalent de l'INSEP).
• 1986 : sans avoir fait carrière en tant que coureur, il devient responsable des équipes espagnoles juniors puis amateurs.
• 1988 : avant les Jeux olympiques de Séoul, il démissionne de son poste de responsable des équipes amateurs espagnoles pour protester contre la maigreur des moyens financiers accordés par la Fédération espagnole. Il se forme en Floride.
• 1989 : crée l'équipe Once qui deviendra plus tard Liberty Seguros et, en 2006 après son retrait, Astana-Würth.
• 1991 : sous les couleurs de la Once, Melchior Mauri remporte le Tour d'Espagne. Il est alors suivi par le docteur Eufemiano Fuentes.
• 1992 : recrute Laurent Jalabert. Pendant Paris-Nice, il se distingue en faisant zigzaguer sa voiture afin d'éviter le retour de Pascal Lance qui venait de se faire distancer sur crevaison. L'incident lui vaut un avertissement pour violation des règles élémentaires de fair-play.
• 1996 : la Once écrase le Tour de Valence en trustant les 5 premières places. Lors du Tour d'Espagne, l'équipe est moins vaillante puisqu'elle est victime d'une mystérieuse épidémie de gastro-entérites , ce qui ne manque pas d'éveiller les soupçons de Jean-Michel Rouet du journal L'Equipe. Heureusement, Alex Zülle, qui a pourtant partagé le même repas que ses compères, échappe au carnage. De son côté, Manolo Saiz s'est "arrangé" avec d'autres équipes. C'est ainsi qu'on peut voir un coureur de l'équipe Euskadi ravitailler le coureur suisse.
• 1998 : furieux contre la police, les medias et le reste de la terre, Manolo Saiz, soutenu par Laurent Jalabert, obtient le retrait de toutes les équipes espagnoles du Tour de France. Il se réjouit d'avoir mis "un doigt au cul du Tour". Ses pairs reconnaissants l'élisent peu après président de l'Association des groupes sportifs professionnels (AIGCP). Quelques années plus tard, il mettra à profit sa connaissance du sujet pour faire travailler un cabinet d'avocats internationaux sur un grave sujet : les journalistes qui parlent trop de dopage. Toujours pendant le Tour de France, la police perquisitionne la chambre de Nicolas Terrados-Cepeda, médecin de son équipe, et découvre notamment des corticoïdes.
• 1999 : à la tête de l'AIGCP, il refuse que les prélèvements sanguins, utilisés pour le contrôle de l'hématocrite, soient utilisés pour contrôler la présence de produits dopants. Ceci ne l'empêche pas de déclarer au journal L'Humanité, quelques mois plus tard, (cliquez ici pour lire l'interview) : "L'utilisation de produits dopants est une faute éthique injustifiable". Néanmoins, il refuse de se rendre à une convocation du juge Keil, magistrat instructeur de l'affaire Festina. ASO refuse d'abord sa présence sur le Tour de France 1999 mais doit s'incliner sur décision de l'UCI. ASO boit le calice jusqu'à la lie puisque la Once de Manolo Saiz est la seule à refuser de participer au système de collecte des seringues usagées mis en place par l'organisateur du Tour.
• 2001 : en tant que président de l'Association internationale des groupes sportifs de cyclisme professionnel (AIGCP), il déclare au journal Le Monde du 26 juillet que "le cyclisme professionnel a pris la bonne route. Aujourd'hui, il est propre. le moment est venu de ne plus parler de dopage".
• 2003 : il est exclu de la Vuelta pour un « comportement qui a porté gravement atteinte au cyclisme en général et au Tour d'Espagne en particulier ». Pendant la 19e étape entre Alcobendas et Colaldo Villalba, Manolo Saiz a tenté de forcer le passage vers la tête de la course, malgré l'interdiction des commissaires, et a ensuite coincé une moto de la télévision espagnole pour insulter en compagnie d'un de ses mécaniciens le journaliste.
• 2004 : il engage Roberto Heras et reprend sa collaboration avec le Dr Eufemiano Fuentes.
• 2005 : son protégé Roberto Heras est contrôlé positif à l'EPO pendant le Tour d'Espagne. Manolo, martial, déclare : "J'espère que le 21 novembre, l'innocence de Roberto sera prouvée. Pour ma part, je mets ma main au feu qu'il n'a jamais triché. J'ai confiance en Roberto." La culpabilité d'Heras sera pourtant confirmée. Coïncidence ou pas, Manolo Saiz quitte la présidence de l'AIGCP. Il est remplacé par Patrick Lefevere, responsable de l'équipe Quick Step.
• 2006 : patron de la Liberty Seguros, il est arrêté en possession d'une glacière contenant des produits suspects et de 60.000 euros. Il devient un des principaux suspects dans ce qui va se révéler être un réseau de dopage sanguin, connu sous le nom d'opération Puerto et dont le Dr Eufemiano Fuentes, médecin de Liberty Seguros, serait la tête pensante. Il doit quitter le monde du cyclisme.
• 2007 : il bénéficie d'un non-lieu dans le cadre de l'opération Puerto, le juge estimant que les fait de mise en danger de la vie d'autrui ne sont pas établis, même si l'existence d'un réseau de dopage sanguin est avéré. Il ouvre la brasserie "La Cruz Blanca" à Torrelavega, sa ville natale. Joseba Beloki, Zaballa Constantino ou encore Herminio Díaz Zabala assistent à l'inauguration.
• 2010 : il dirige l'équipe des espoirs de la région de Cantabrie et envisage de créer une équipe professionnelle en Asie. Selon ses dires en 2014, il se serait vu proposer un poste de directeur sportif au sein de l'équipe Katusha.
• 2011 : il confie espérer faire son retour en 2013 à la tête d'une équipe professionnelle.
• 2012 : il entre au conseil d'administration du club de football Racing Santander pour s'occuper prochainement de "la planification sportive" et plus particulièrement de la "préparation des joueurs" du club. Il reçoit également une proposition de l'équipe Katusha mais l'UCI s'y oppose.
• 2013 : il est dans le box des accusés lors du procès de l'affaire Puerto qui se tient à Madrid au premier trimestre. Le tribunal l'acquitte.
• 2014 : il annonce son retour dans le monde du cyclisme en tant responsable du secteur sportif de l’équipe de moins de 23 ans basque Baqué-Campos.
• 2015 : en juin, il prend la tété de l'équipe amateur "Aldro Team" qui évolue en catégories Espoirs et Elite.

Le Tour d'Espagne 1995

« J’ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j’avais tout un encadrement en qui, moi, j’avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical » (Laurent Jalabert le 15 mai 2013 devant la commission d’enquête du Sénat sur l’efficacité de la lutte contre le dopage).

Et pourtant, ça se passait comme ça dans l'équipe de Manolo : cliquez ici pour vous faire votre opinion.

Quelques "protégés" de Manolo Saiz

• Joseba Beloki
• Erik Breukink
• Johan Bruyneel (qui deviendra le directeur sportif de Lance Armstrong)
• Gonzalez de Galdeano
• Roberto Heras
• Laurent Jalabert
• Marino Lejarreta
• Melchior Mauri
• Abraham Olano
• Neil Stephens
• Alexandre Vinokourov
• Alex Zülle

Affaires de dopage dans les équipes de Manolo Saiz

• Gianpaolo Caruso (suspendu 6 mois en 2003 pour contrôle positif à la nandrolone lors du Tour Down Under).
• Igor Gonzalez de Galdeano (suspendu 6 mois sur le territoire français en 2003 pour contrôle positif au Salbutamol lors du Tour de France)
• Curro Garcia (suspendu 3 mois en 2001 pour contrôle positif lors de la Clasica de Alcobendas)
• Roberto Heras (suspendu 2 ans en 2005 pour contrôle positif à l'EPO lors du Tour d'Espagne. Il s'en sort pour vice de forme en 2011.)
• Isidro Nozal (arrêté 2 semaines en 2005 pour hématocrite supérieur à la norme lors du Dauphiné Libéré)
• Nuno Ribeiro (arrêté 2 semaines en 2005 pour hématocrite supérieur à la norme lors du Dauphiné Libéré)
• Alex Zülle (contrôlé positif au salbutamol mais finalement absous lors du Tour du Pays basque 1993)

Ils ont dit de lui

1993

• Johan Bruyneel (coureur de la Once, futur directeur sportif de Lance Armstrong) : "Il est de notre âge, a le même esprit que nous. (...) Il n'est pas resté sur des conceptions d'il y a dix ou quinze ans quand il fallait rouler des bornes et des bornes. (...) Son truc préféré, c'est le plan d'entraînement..." (L'Equipe, 14/05/1993)
• Laurent Jalabert : "Manolo, on a envie de lui faire plaisir" (L'Equipe 14/05/1993)

1995

• Laurent Jalabert encore : "Manolo, c'est mon pote." (L'Equipe, 25/09/1995)

1996

• Laurent Jalabert, toujours : "Ce qui le différencie des autres ? C'est que lui, on a naturellement envie de lui faire plaisir." (On m'appelle Jaja, Editions Solar 1996, page 75)

1999

• A propos du Tour de France : « Je pense que 90%, voire 99% des coureurs qui font ce Tour de France sont propres. » (Le Monde, 08/07/1999, cité par Jean-Pierre de Mondenard dans Tour de France - 33 vainqueurs face au dopage)

1997

• Dominique Arnaud : "Le Koechli espagnol" (Cyclisme International, septembre 1997)
• Dominique Arnaud encore : "Manolo est toujours à la recherche de la perfection. C'est lui qui a amené de nouvelles méthodes d'entraînement. Notamment cette musculation qu'avaient prônée les entraîneurs de l'ancienne Allemagne de l'Est." (Cyclisme International, septembre 1997)

2006

• Robbie McEwen : "La disparition de Saiz du paysage du cyclisme est une bonne chose." (L'Equipe, 23/07/2006)

2007

• Jean-Marie Leblanc : "Ah ! Manolo Saiz. L'orgueil personnifié. L'homme qui, n'ayant pas été coureur professionnel, faisait un complexe non pas d'infériorité, mais bel et bien de supériorité, estimant que sa formation universitaire le distinguait, par le haut, de ses collègues de terrain ! Intelligent et travailleur, certes, mais autoritariste et volontiers cynique, il crispa progressivement les relations établies avant lui par les différentes composantes de not sport." (Le Tour de ma vie, 2007, page 264)

2008

• Carlos Sastre : "Saiz avait dix ans d'avance sur tout le monde et dans tous les domaines." (Conférence de presse d'après-Tour, 27/07/2008, cité par Libération - 28/07/2008)

2009

• Johan Bruyneel (ancien coureur de la Once, directeur sportif de Lance Armstrong) : "La manière dont il dirigeait son équipe a été un exemple. Il a été novateur au niveau de la préparation psychologique, dans la façon d'encadrer son équipe. J'ai le plus grand respect pour lui à ce niveau. (...) Depuis que Manolo a disparu du cyclisme, nous nous sommes perdus de vue et je ne sais rien de lui actuellement. Et je ne veux rien dire car je ne sais pas s'il a été condamné ou inculpé... Je dis seulement que si c'est le cas, c'est triste, parce qu'il a été novateur à bien des niveaux dans le cyclisme." (lequipe.fr - 30/12/2009)

2010

• Rudy Pévenage, ancien directeur sportif de T-Mobile et de Jan Ullrich : "Fuentes n'était pas le seul médecin à cette époque-là. Les autres équipes avaient aussi leur organisation en matière de préparation médicale. Mais ce qui s'est passé avec Manolo Saiz et Rudy Pévenage a donné bonne conscience aux autres, comme pour Festina en 1998." (L'Equipe - 08/07/2010)

2011

• Pat McQuaid, Président de l'UCI, à propos de son éventuel retour comme manager d'équipe professionnelle : "Il peut venir avec un projet et être dans les règles mais il aura peut-être du mal à retrouver une place dans le World Tour." (L'Equipe - 20/07/2011)

2012

• Carlos Sastre, à propos des produits dopants : « Manolo ne m'a jamais offert quoi que ce soit. J'étais avec lui pendant cinq ans et il ne l'a jamais fait. (...) Je pense que Manolo Saiz était un révolutionnaire pour le vélo. » (cyclingnews.com, 22/11/2012)

2015

• Marc Madiot, Manager de l'équipe FDJ : « Je crois que cela me gènerait (...) qu'un type comme Manolo Saiz revienne. Là, cela marquerait un retour en arrière, un vrai. » (Marc Madiot et Mathieu Coureau, Parlons vélo - Talent Sport, 2015)

Il a dit

1995

• "Je suis un défenseur d'un cyclisme propre. (...) J'ai une confiance absolue en Nicolas Terrados. (...) La Once n'a jamais eu de positif dans ses rangs." (L'Equipe - 04/07/1995)

1996

• "Ferrari et moi ? Nous sommes liés par une relation d'amitié que nous entretenons depuis plusieurs années. Nous parlons beaucoup, échangeons des idées, des projets, comparons nos résultats. Il m'a apporté de la même façon que j'ai pu lui apporter." (L'Equipe - 08/03/1996)
• "Ca me dérange que le président de l'UCI, Hein Verbruggen, fasse de l'EPO son cheval de bataille. (...) Résultat, le grand public s'imagine que le cyclisme est le seul sport où l'EPO existe alors que des athlètes, des skieurs, des nageurs, des marathoniens ou des footballeurs l'utilisent." (Vélo Magazine, juillet 1996, cité par Jean-Pierre de Mondenard dans son Dictionnaire du dopage, page 481.

1998

• A propos de l'action de la justice dans l'affaire Festina : "La France est le pays de la honte" (Le procès du Tour - Fabrice Lhomme - Editions Denoël - 2000)

1999

• "Le milieu cycliste français est crispé sur le dopage. Mais ce n'est pas que le milieu, c'est tout le pays. Vous donnez des leçons à tout le monde, mais vous feriez mieux de vous regarder de plus près : vous êtes les champions de l'automédication." (Libération - 17-18/04/1999)
• "Vous croyez que des coureurs comme Museeuw, Bartoli, Boogerd, ont besoin de dopage pour bien marcher ? Vous vous trompez, ce sont les petits coureurss qui ont recours au dopage pour essayer de s'élever à leur niveau." (Libération - 17-18/04/1999)
• "Le fameux contrôle longitudinal de la France n'a pas pour but de protéger la santé des coureurs. C'est simplement une persécution. Et ça, je ne peux pas l'accepter." (La Dépêche - 21/04/1999)
• "Moi, mon objectif, c'est la santé des coureurs." (Libération - 17-18/04/1999)
• A propos de Christophe Bassons : "Il n'avait pas à insulter le peloton et son directeur sportif. C'est quoi son palmarès ? Il s'est montré comme l'exemple du coureur propre, alors que le seul vrai exemple pour le peloton français se nomme Laurent Jalabert." (Libération, 22/07/1999)

2011

• Evoquant son possible retour dans le milieu cycliste : "Je le veux, oui. Et je pense que je vais le faire. Je n'ai pas peur de ce que les gens disent. Je n'en ai jamais eu peur. Je peux regarder tous mes collègues dans les yeux. Le juge m'a donné trois fois raison. Je vais commencer par une petite structure, avec de jeunes cyclistes. Et sans me retourner vers le passé." (velochrono.fr - 10/02/2011)
• "Je manque au cyclisme, il a besoin de moi. (...) La lutte antidopage s'est renforcée avec moi, après l'affaire Festina, quand j'étais à la tête de l'Association internationale des groupes cyclistes professionnels, on ne peut pas me le contester. (...) Le directeur sportif le plus blanc, c'est peut-être moi !" (L'Equipe Magazine - 16/07/2011)
• A propos de son arrestation en 2006 en compagnie d'Eufemiano Fuentes : "La vérité, et Eufemiano Fuentes l'a dite tout de suite, c'est que les produits étaient à lui, pas à moi. Moi, j'avais beaucoup d'argent sur moi, 50000 euros. Mais c'était comme d'habitude quand je pars pour une longue période de stages et de courses, c'était du liquide pour régler les frais annexes des trente personnes qui m'entourent. D'ailleurs, cette somme tait répartie dans de petites enveloppes ..." (L'Equipe Magazine - 16/07/2011)
• A propos de Lance Armstrong : "J'ai gardé ma confiance en Armstrong. C'est lui qui, en son temps, a le mieux travaillé, a poussé au plus loin le sacrifice, comme avaient su le faire Indurain et Jalabert avant lui. Après, que le personnage ne m'inspire aucune sympathie..." (L'Equipe Magazine - 16/07/2011)
• A propos de Laurent Jalabert : "On est toujours en lien, j'ai fait beaucoup de choses pour lui et lui beaucoup pour moi aussi..." (L'Equipe Magazine - 16/07/2011)
• A propos de Johan Bruyneel : "Nous sommes en bons termes. Nous échangeons par Twitter, des messages perso. Il a pris la suite, sous les couleurs d'Astana, de Liberty Seguros avec mes "gros" coureurs, le fruit de mon travail. Il ne s'est pas plaint et moi je ne me plains pas de lui." (L'Equipe Magazine - 16/07/2011)

2013

• A propos de la révélation du contrôle positif de Laurent Jalabert sur le Tour de France 1998 : "Laurent Jalabert ne s’est jamais dopé chez nous. On parle d’un coureur extraordinaire et d’une personne encore plus remarquable. Laurent garde toute ma confiance, je sais qu’il ne s’est pas dopé. (...) Je sais ce que je dis, et je peux vous assurer que ni Jalabert ni personne n’a jamais rien pris. Laurent devrait être considéré comme un modèle pour les cyclistes aujourd’hui. Je ne dirai rien qui puisse lui faire du mal." (20minutes.fr, 25/06/2013)
• « Il y a deux ans, j'aurais dit non, il n'y avait aucune possibilité que je revienne dans le cyclisme, mais maintenant, l'idée m'intéresse. (...) Je ne pense pas être un problème pour le sport ou le problème. Beaucoup d'autres personnes qui étaient dans le sport quand j'y étais sont encore actifs et, donc, pourquoi serais-je différent d'eux? Je ne comprends pas pourquoi les gens continuent à déterrer des choses du passé. Nous devons regarder vers l'avenir, pas revenir sur ce qui s'est passé il y a 10 ou 15 ans. C'est inutile. » (cyclingnews.com, 08/08/2013)

2014

• A propos d'Eric Boyer : « Je suis certainement plus honnête que vous. » (Twitter, 27/09/2014)

2015

• « Il n'existe aucun sport où personne ne se dope. Les cyclistes se dopent. Il y a des gens que j'avais énormément aidés qui m'ont fait beaucoup de mal ensuite. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu autant d'acharnement pour m'écraser. » (, 13/02/2015)
• « Si quelqu'un a transformé le monde du cyclisme, c'est bien moi. Aujourd'hui, 85 à 90 % des équipes appliquent des méthodes de préparation que j'ai mises en place dans les années 1980. Je crois que le cyclisme espagnol a besoin de moi. Parce qu'il n'y a plus qu'une équipe, parce qu'il est détruit. » (, 13/2/2015)
• A propos de Lance Armstrong : « Je ne l'aimais pas comme personne, mais il ne faut pas voir que son mauvais côté. Il a pu faire beaucoup de mal à lui, aux autres et au vélo, mais il a apporté une chose très bonne à la société, avec sa lutte contre le cancer. Pour moi, il aura toujours deux faces. » (, 13/2/2015)

2020

• « Je l'ai toujours dit et je continuerai à le maintenir toute ma vie. Mes équipes ont été les plus propres du cyclisme. » (eldiarioalerta.com, 11/05/2020)
  
  

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• L'opération Puerto
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