Naissance à Herning (Jutland-Central).
Il pousse ses premiers cris le 3 avril 1964 à Herning au Danemark.
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Portrait de Bjarne Riis |
Surnoms : l'Aigle d'Herning, Monsieur 60% (référence à son hématocrite)
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Il pousse ses premiers cris le 3 avril 1964 à Herning au Danemark.
Il passe professionnel dans la modeste équipe Roland-Van de Ven-Colnago.
Le Tour de France 1996 est la grande oeuvre de Cecchini et de son pur-sang Bjarne Riis, un cheval au sang bourré d'EPO. Selon Jef d'Hont, le médecin de la Telekom, avec qui Riis refuse de travailler, le danois prend des doubles doses d'EPO 4000 tous les jours pendant le Tour. Il est « accro à l'EPO ». Il prend aussi de l'hormone de croissance et de la cortisone. Il confiera aussi à Tyler Hamilton avoir complété le traitement par trois transfusions sanguines, lui permettant de gagner 3% d'hématocrite en plus. Résultat son hématocrite grimpe à 60, voire 64% . Dans l'ascension d'Hautacam, alors que les Festina plafonnent à un misérable 54% d'hématocrite, Riis sidère le peloton en se baladant littéralement du haut de ses 479 watts. Et il peut avoir l'esprit tranquille : au matin de la 12ème étape du Tour de France, alors qu'il est maillot jaune depuis trois journées... il n'a toujours pas subi le moindre contrôle antidopage. De toute façon, l'EPO n'est pas détectable.
« J'étais dopé jusqu'au cou quand j'ai gagné le Tour », confie-t-il en 2025.
Toujours boosté par l'EPO, il ne termine que 7ème du Tour de France.
Il embauche Michael Rasmussen et Laurent Jalabert. En avril, Bo Hamburger est contrôlé positif aux à l'EPO mais est sauvé par un échantillon B négatif. Selon lui, c'est à la demande de Bjarne Riis qu'il a acheté de l'EPO auprès de Jorg Jaksche. Plusieurs coureurs témoigneront devant une commission d'enquête danoise s'être fait administrer du Synacthène par les médecins d'équipe, sur les instructions de Riis. Selon Michael Rasmussen, c'est le manager danois qui l'aurait mis en relation avec le Dr Eufemiano Fuentes.
A l'issue du Giro remporté par Danilo Di Luca, il propose un contrat de 1.800.000 euros au coureur italien. Las, la transaction ne se fera pas : Di Luca étant suspecté de dopage.
En mars, il devient directeur général de l'équipe Saxo-Tinkoff, en plus de sa fonction de manager.
Visé par une enquête de la part de l'Agence danoise antidopage sur ses liens avec Tyler Hamilton, Laurent Jalabert ou Jan Ullrich, il préfère quitter le Tour de France. En décembre, il vend son équipe à l'homme d'affaires russe Oleg Tinkov qui le conserve comme manager général.
Selon Thierry Vildary, lors de Milan San Remo, il refuse l'accès des carabinieri au bus Tinkoff.
Ce qui devait arriver arriva, Oleg Tinkov le suspend le 23 mars, d'abord à titre provisoire, pour manque de résultats.
Le 22 juin, son ancien poulain, Nicki Sorensen, voyant poindre la publication du rapport de l'ADD (Agence AntiDopage danoise), avoue s'être dopé. A la fin de sa carrière, Bjarne Riis l'avait nommé directeur sportif. Le lendemain, le fameux rapport de l'ADD (Agence AntiDopage danoise) établit que Riis était parfaitement au courant des pratiques dopantes des coureurs de l'équipe CSC.
Il propose ses services à l'équipe MTN-Qhubeka, mais son directeur général, Brian Smith, décline la proposition. "Nos valeurs ne sont pas cohérentes avec son histoire", déclare-t-il.
En novembre, il devient co-propriétaire de l'équipe féminine danoise Virtu Pro-Veloconcept avec son ami l'homme d'affaires danois Lars Seier Christensen. L'objectif annoncé est la montée vers le WorldTour en 2018.
En janvier, il annonce entrer pour un tiers dans le capital de l'équipe NTT Pro Cycling (ex-MTN-Qhubeka, ex-Dimension Data) avec ses partenaires Lars Seier Christensen et Jan Bech Andersen. Il doit aussi embaucher dans l'équipe encadrante Michael Rogers, ancien patient du Dr Ferrari. L'affaire n'ira pas plus loin que ces annonces. Il quitte l'équipe en novembre 2020.
Il vit en Suisse, retiré du monde du cyclisme, situation qu'il officialise en décembre 2023.