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ICCD : Indice de Confiance Cyclisme-Dopage.comGroupama - FDJ - Saison 2025 |
La formation aux couleurs de l'ancienne « Loterie Nationale » plonge loin ses racines. Elle a été fondée en 1997 par Marc Madiot accompagné de son frère Yvon. Elle n'a jamais changé de sponsor principal, un fait remarquable mais pas unique puisque la Cofidis peut se glorifier d'une année d'ancienneté de plus. La compagnie d'assurance Groupama est venue en renfort de la FDJ en 2018.
Quand l'équipe est portée sur les fonts baptismaux en 1997, l'EPO coule à flot dans les équipes... et dans les veines des coureurs. Les frères Madiot et Alain Gallopin sont financés par Me Bertrand Lavelot qui n'est autre que l'avocat de Bernard Sainz, alias docteur Mabuse. Placé en gardé à vue à deux reprises et mis en examen dans le cadre de l'affaire Festina, Marc Madiot expliquera aux enquêteurs que Bertrand Lavelot et Bernard Sainz « faisaient la pluie et le beau temps dans le peloton ». Sans doute aussi dans l'équipe.
Pour monter l'équipe, les frères Madiot débauchent Mauro Gianetti, Davide Rebellin, Maximilian Sciandri et le soigneur belge Jeff D'Hont qui arrive à la Française des Jeux avec les bonnes « recettes » de la Telekom et de Jan Ullrich. Marc Madiot est son « pote » et Alain Bizet (masseur pendant plus de 15 ans à la FDJ) son « ami ». Aujourd'hui, il a toujours ses entrées dans l'équipe française comme en atteste son compte Facebook où il a posté photos et vidéos prises à l'occasion de Paris-Roubaix 2024.
Bien mal partie, la FDJ a traversé les pires années du cyclisme, s'est écorché les genoux, a déchiré sa chemise en traversant des champs envahis par les ronces, s'est embourbée dans moults marécages mais est toujours debout. Elle figure même dans le haut du tableau de notre Indice de Confiance depuis 2021. Presqu'un miracle.
Son passé handicape l'équipe bleu-blanc-rouge. On dénombre 13 affaires impliquant 11 coureurs.
A peine née, la Française des Jeux s'était illustrée avec Erwann Menthéour qui se voit interdire le départ de la deuxième étape de Paris-Nice 1997. Avec Luca Colombo et Mauro Santaromita, il est le premier coureur à être mis hors course en raison d'un hématocrite supérieure à 50 %. L'UCI, affolée par le déferlement de l'EPO dans les pelotons, venait de mettre en place ce contrôle, histoire de limiter les excès.
Pendant la tentaculaire enquête sur l'équipe Festina, les enquêteurs s'intéressent au coureur de la FDJ depuis 1998, Emmanuel Magnien. Ils effectuent sur lui prélèvements d'urine, sang et de cheveux et les font analyser par le Dr Pépin et Françoise Bressolle. Les conclusions sont détonantes. Outre un hématocrite de 51% qui fait soupçonner la prise d'EPO, les experts mettent en évidence la présence de Perfluorooctyl bromide (PFOB), un produit de la famille des PFC dont on parlera plus bas à propos de Mauro Gianetti. Ils en détectent 0,16 μ/ml. Le PFOB peut dissoudre d'importantes quantités d'oxygène. Il est employé comme produit de contraste en imagerie par résonance magnétique, tomodensitométrie et échographie. Il a également été utilisé comme substitut sanguin ainsi qu'en ventilation liquidienne partielle pour enfants prématurés en insuffisance respiratoire. D'autre part les urines d'Emmanuel Magnien portent la trace de caféine, de corticoïdes (cortisone et hydrocortisone), d'un anti-inflammatoire et de quinine, un antipaludéen utilisé contre les crampes nocturnes. Dans ses cheveux, on trouve des traces d'amphétamines. C'est beaucoup mais Magnien ne sera pas poursuivi.
Deux ans plus tard, en revanche, il sera exclu du Tour de France après un contrôle posiif aux corticoïdes. Il explique avoir pris un médicament à base de cortisone (Kénacort 80) en intramusculaire deux jours avant le départ du Tour pour soigner une allergie récurrente au pollen. Excuse classique qui ne lui permettra pas d'échapper à une suspension de deux ans. Dans un communiqué, le malheureux coureur se déclare « scandalisé par cette décision inique qui condamne un innocent dont la bonne foi a été établie ».
Pendant le Tour de Romandie 1998, Mauro Gianetti fait chambre commune avec Stéphane Heulot. Selon le coureur breton, Gianetti bricole dans son coin sans être vu. Le lendemain, en pleine ascension du col des Planches, le Suisse est victime d'une spectaculaire défaillance. Il est hospitalisé en soins intensifs au CHU de Lausanne où il est placé en coma artificiel trois jours durant. Il ne sort de l'hôpital que deux semaines plus tard.
En juillet, le docteur Gérard Gremion déclare dans un journal du canton de Vaud que Mauro Gianetti a fait une réaction au PFC : « Il en avait trop pris. En réalité, il a été victime d'un état de choc et était atteint d'une grave insuffisance rénale et hépatique ». Quelques jours plus tard, le Dr Gremion décide de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui auprès du procureur du canton de Vaud. La justice helvète ouvre une enquête pour « lésions corporelles graves subsidiairement à la mise en danger de la vie d'autrui ». Ils recherchent qui a bien pu être assez inconscient pour fournir du PFC au coureur. Ce produit en est alors seulement au stade expérimental. Les PFOB retrouvés dans le sang d’Emmanuel Magnien, son coéquipier à la FDJ, font partie de la même famille. Marc Madiot, patron de Gianetti, est entendu par le SRPJ de Versailles, à la demande des enquêteurs suisses. Il évoque une sévère déshydratation.
Le coureur suisse ne sera pas inquiété par l'UCI.
Qui a tué Mauro Gianetti ?
Source : Sport & Vie - 09/01/1998
Le dernier contrôle positif auquel l'équipe a dû faire face est celui d'Aurélien Duval en 2009. Le coureur est contrôlé positif à la norfenfluramine, un stimulant, à l'occasion du Circuit Franco-Belge. Marc Madiot parle « d'une étourderie. Pour nous, ce n'est pas un cas de dopage. C'est juste une grosse connerie ». Le coureur est tout de même licencié avant d'être suspendu deux ans.
Deux ans plus tard, en 2011, Yoann Offredo est suspendu un an en raison de trois non-communications de localisation en moins de 18 mois. « Ce n'est pas une leçon, parce qu'il est étourdi et on sait qu'il est comme ça. Il crie à l'injustice et il a raison, je le soutiens. On assume le règlement mais il faut qu'il soit pour tout le monde pareil, explique alors son directeur sportif Martial Gayant. Il est écoeuré, abattu. ''Yoyo'' était en pleurs, plein de rage. Il était tellement dans la douleur ».
Plus récemment, l'équipe a dû écarter Georg Preidler, impliqué dans le scandale Aderlass. Cette affaire de dopage sanguin, déclenchée en janvier 2019 dans le monde du ski, éclabousse plusieurs cyclistes. Preidler, qui courait pour l'équipe française depuis 2018, avoue avoir été client du controversé médecin du sport allemand Mark Schmidt. Il prétend toutefois qu'il s'est fait prélever du sang mais ne se l'est pas fait réinjecter. L'explication est un peu usée : Ivan Basso, impliqué dans l'affaire Puerto, avait utilisé la même. Il est supendu quatre ans par l'UCI. En juillet 2020, il est condamné par la justice autrichienne à 12 mois de prison avec sursis et 2880 euros d'amende.
Le procureur du parquet d'Innsbruck, Thomas Willam, lui a reproché pendant son procès une « pratique régulière du dopage sanguin et de prises d'hormones de croissance, depuis le Giro d'Italia au printemps 2017 jusqu'à ses aveux sur le dopage », donc pendant une période qui recouvre partiellement sa présence à la FDJ (01/2018-03/2019).
?? CYCLING ?? DOPING
— Athlete Support (@ASNLondon) September 20, 2019
Georg Preidler part of Operation Aderlass blood doping ring and charged with fraud.
BAN FOR LIFE ! pic.twitter.com/TRcpcMmTUE
Pour en savoir plus sur l'affaire Aderlass, nous lui avons consacré un dossier consultable ici.
Coureur | Produit | Course | Date | Sanction | Contrôle |
Preidler Georg | Dopage sanguin | 2019 | Oui | Enquête policière et aveux en 2019 | |
Preidler Georg | Dopage sanguin | 2018 | Oui | Enquête policière et aveux en 2019 | |
Offredo Yoann | 2011 | Oui | Non-communication de localisation | ||
Duval Aurélien | Norfenfluramine | Circuit franco-belge | 2009 | Oui | Contrôle positif |
Bichot Freddy | Corticoïdes | Championnats de France | 2002 | Oui | Contrôle positif |
Magnien Emmanuel | Corticoïdes | Tour de France | 2000 | Oui | Contrôle positif |
Heulot Stéphane | Bétaméthasone | 1999 | Non | Enquête policière | |
Ledanois Yvon | Usage de produits stupéfiants et de substances dopantes | 1999 | Oui | Enquête judiciaire | |
Gianetti Mauro | PFC | Tour de Romandie | 1998 | Non | Enquête judiciaire |
Magnien Emmanuel | PFOB (famille des PFC), Caféine, corticoïdes, amphétamines | 1998 | NSP* | Expertise sanguine | |
Davy Thomas | EPO | 1997 | NSP* | Aveux | |
Menthéour Erwan | Caféine | Championnats de France | 1997 | Non | Aveux en 1999 |
Menthéour Erwan | Hématocrite > 50% | Paris-Nice | 1997 | Oui | Analyse sang |
Morin Anthony | 1997 | Non | Enquête policière |
* Sanction non connue
Pour voir plus d'informations sur l'équipe dans l'annuaire du dopage, cliquez ici
Aucun coureur actuellement dans l'équipe Groupama - FDJ n’a été épinglé dans notre annuaire du dopage.
Deux dirigeants de l'équipe sont épinglés dans notre annuaire du dopage. Marc Madiot, bien sûr, le big boss, et l'ancien coureur devenu directeur sportif Jussi Veikkanen.
Frédéric Guesdon n'apparaît pas dans notre annuaire du dopage. Rien ne l'incrimine directement. Il témoigne au cours de l'instruction de l'affaire Festina qui touche aussi d'autres équipes et donc Marc Madiot est un personnage central. En tant que coureur, il voyait et savait ce qui se passait y-compris dans son équipe. Il n'était pas dupe non plus et déclara eux enquêteurs : « Pour bien figurer dans le Tour de France ou d'autres grandes courses à étapes, il faut nécessairement avoir recours à des produits dopants ». Les échantillons sanguins et capillaires prélevés sur lui ne révèlent pas la prise de produits dopants.
Marc Madiot n'a jamais été très précis sur son dopage, reconnaissant tout juste avoir utilisé des « produits interdits », notamment des amphétamines, pendant les criteriums d'après Tour. Une manière de se défendre d'avoir triché en « vraie » compétition et notamment pendant ses deux Paris-Roubaix victorieux.
Ses coups de gueule (c'est devenu sa marque de fabrique) et ses prises de position contre le dopage sont nombreux et célèbres comme quand, en décembre dernier, il demande aux patrons des autres équipes de prendre clairement position contre l'utilisation du monoxyde de carbone : « Sinon, on va mettre encore cinq ou dix ans à régler l'histoire, lance le patron de la Groupama-FDJ. On fait état aujourd'hui de trois équipes qui utilisent ou ont utilisé cet appareillage. Je mets mon billet que de trois équipes, on va bientôt passer à cinq, six, sept, dix, quinze jusqu'à 90% du peloton. Moi je n'ai pas du tout l'intention de l'utiliser. C'est le message que j'ai fait passer au président de l'UCI (David Lappartient). La situation est simple, on est une vingtaine d'équipes à faire 100% du grand calendrier mondial. Nous, les patrons d'équipes, on doit s'engager par écrit et sur l'honneur à ne pas utiliser cette méthode, qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'elle apporte un bénéfice ou non ». Il sera entendu par l'UCI.
Madiot n'a pas toujours été aussi véhément. A l'époque de l'affaire Festina, il fermait les yeux sur les turpitudes de ses coureurs : « je ne voulais pas savoir si mes coureurs utilisaient ou non l'EPO, l'essentiel était qu'ils ne se fassent pas prendre », admet-il devant les enquêteurs. A-t-il joué un rôle plus actif ? Il ne le dira pas. Quand on sait que les enquêteurs ont retrouvé des centrifugeuses, destinées à contrôler l'hématocrite, dans le camion de la Française des Jeux, on est en droit de s'interroger. « L'EPO était entreposée dans le réfrigérateur de l'équipe (...) auquel avait accès Madiot », accusera Erwann Menthéour. Au procès Festina, Marc Madiot n'est pas assis sur le banc des prévenus. Thibault de Montbrial, l'avocat de Willy Voet et Bruno Roussel le qualifie de « miraculé de la procédure ».
Pour qui veut en savoir plus sur Marc Madiot et surtout sur sa part sombre, nous lui avons consacré un portrait consultable ici.
Jussi Veikkanen, directeur sportif depuis 2016 après avoir couru presque toute sa carrière sous le maillot de l'équipe française (2005-2010 puis 2012-2015), a trébuché en mai 2001. Comme Erwann Menthéour quatre ans plus tôt, il est mis au repos en raison d'un hématocrite trop élevé lors d'une épreuve de Mountain Bike à Houffalize. Ce jour-là, ils sont quatre à subir le même sort. Le jeune Finlandais évolue alors dans les rangs amateurs, au sein de la formation Top Kearnten - Giant.
Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.
Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
David Gaudu a le sourire. Normal, ça descend.
Tour de France 2021 - Mûr-de-Bretagne
© www.cyclisme-dopage.com
David Gaudu, le grimpeur le plus expérimenté de l'équipe depuis la retraite de Thibault Pinot, augmente régulièrement son niveau pour sortir du Tour d'Espagne 2020 à 400 WE. Il réussit une grande performance sur le Tour de France 2022 qu'il termine à la quatrième place avec 409 WE, juste en-dessous de la limite de 410 WE. Rebelote en 2023 mais cette fois, toujours avec 409 WE, il ne fait pas mieux qu'une neuvième place et n'allume toujours pas les radars.
En 2024, il rate son Tour de France (65ème) et reporte ses ambitions sur le Tour d'Espagne. Il perd un peu de temps en début d'épreuve mais fait preuve de régularité sur les deux dernières semaines. Aux Lacs de Covadonga, il réussit à suivre le groupe Roglic et au Moncalvillo, il termine 2ème à 46 secondes de Roglic. En moyenne sur les six cols référencés, il développe 425 watts étalon. Cette performance n'est pas à mettre au même niveau que les performances réalisées au Tour de France qui sont les seuels prises en compte dans les « flashes ». En effet, les ascensions du Tour d'Espagne sont plus courtes qu'en France. On peut consulter l'analyse très complète de Frédéric Portoleau sur ces performances sur chronoswatts.com.
Guillaume Martin dans Mûr de Bretagne
Tour de France 2021 - Mûr-de-Bretagne
© www.cyclisme-dopage.com
Le grimpeur Guillaume Martin-Guyonnet n'a jamais allumé les radars positionnés par Antoine Vayer et Frédéric Portoleau dans les ascensions des Grands Tours. L'ancien entraineur de la Festina positionne la limite « suspecte » à 410 Watts-Etalons. C'est Tour de France 2020 que le Normand réalise sa meilleure performance avec 404 WE. Il n'a fait « que » 380 WE de moyenne en 2021 et 395 WE en 2023. En 2024, il est régulièrement distancé et ne termine que 13ème à Paris.
Aucun coureur actuellement dans l'équipe Groupama - FDJ n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer.
Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.
Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
Aucun membre de l'encadrement actuellement dans l'équipe Groupama - FDJ n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer.
Le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) est une association créée en 2007 par des équipes cyclistes professionnelles dont le but est de défendre l'idée d'un cyclisme propre, en imposant le strict respect du code éthique de l’UCI et pouvant aller jusqu’à imposer des règles plus strictes que ne l’impose le Code Mondial Antidopage édicté par l’AMA. En plus des équipes, le MPCC offre la possibilité aux coureurs et membres de l’encadrement des équipes d’adhérer à titre individuel.
Président de la Ligue nationale de cyclisme, Marc Madiot est aussi un des fondateurs du MPCC et il en fait activement la promotion. Les trois quarts des coureurs et 40% des encadrants adhèrent au mouvement à titre individuel.
Une enquête de la cellule investigation de Radio-France révélait en octobre 2024 que de très nombreuses équipes toléraient voire encadraient l'usage des cétones, y-compris parmi les adhérentes du MPCC. Interrogée par les journalistes, comme les autres équipes françaises, Groupama-FDJ a admis en faire partie. Les journalistes indiquent que « les équipes tricolores reconnaissent pour la première fois que “certains” de leurs coureurs utilisent des cétones “à titre individuel”, que ce sont effectivement “les coureurs qui achètent les flacons” et qu'elles n'assurent que le “suivi médical” de ce qu'elles considèrent n'être qu'un “complément alimentaire” ».
Dans la foulée du reportage, le MPCC rappelait qu'il réclame à l'AMA depuis cinq ans une position claire sur les effets des cétones. « Le fait qu'une substance ne figurant pas sur la liste des produits interdits ne constitue pas une raison suffisante pour que les coureurs et leurs équipes s'autorisent à l'utiliser », ajoutait l'association dans son communiqué.
Rappelons que l'utilisation des cétones est éthiquement discutable car elle pourrait être assimilée à une forme de dopage si ses effets sur la performance étaient confirmés. De plus, les cétones pourraient avoir des conséquences à long terme néfastes sur la santé des athlètes. Enfin, l'acceptation de cette substance pourrait ouvrir la voie à d'autres formes de dopage alimentant une course à l'armement sans fin.
Pour la saison 2025, l'équipe obtient la note de 17,9/20. Ceci la place en 1er position sur 28.
Groupama-FDJ retrouve cette année la première place sur le podium de notre classement ICCD, une place qu'elle avait déjà occupée en 2021.