Actualité du dopage

Deux ans de suspension pour Kristijan Koren et Borut Bozic


09/10/2019 - sport365.fr - Aurélie Sacchelli

Respectivement coureur et directeur sportif de Bahrain Merida, les Slovènes Kristijan Koren (32 ans) et Borut Bozic (39 ans) ont été condamnés à deux ans de suspension en raison de leurs liens avec « l’opération Aderlass », une enquête policière sur des faits de dopage en Autriche. Les deux hommes s’étaient dopés en 2011 et 2012.

Ça sent la fin de carrière pour Kristijan Koren. Alors qu’il fêtera ses 33 ans fin novembre, le coureur slovène de l’équipe Bahrain Merida a été suspendu pour deux ans par l’Union cycliste internationale. En mai dernier, alors qu’il participait au Giro, il avait été suspendu à titre provisoire dans le cadre de l’opération Aderlass (...). Koren, par l’intermédiaire de ce médecin, se serait dopé en 2011 et 2012, quand il portait le maillot de Liquigas. Le provisoire s’est transformé en définitif : on ne reverra pas Koren dans les pelotons avant deux ans, à moins qu’il fasse appel et qu’on lui donne finalement raison.

BOZIC S’EST DOPÉ EN 2012 SOUS LE MAILLOT ASTANA

Borut Bozic, lui, a pris sa retraite depuis un an et est désormais directeur sportif chez Bahrain Merida, mais il lui est reproché la même chose qu’à son compatriote Koren : s’être dopé « grâce » au Docteur Schmidt, en 2012 quand il était chez Astana. (...)

Communiqué de l’UCI :

« L’UCI annonce qu’elle a sanctionné M. Kristijan Koren et M. Borut Bozic pour des violations du règlement antidopage.

M. Koren a été sanctionné d’une période d’inéligibilité de 2 ans pour des violations du règlement antidopage commises en 2011 et 2012 (usage de méthodes/substances interdites) sur la base des informations reçues des autorités policières autrichiennes.

M. Bozic a été sanctionné d’une période d’inéligibilité de 2 ans pour des violations du règlement antidopage commises en 2012 (usage de méthodes/substances interdites) sur la base des informations reçues des autorités policières autrichiennes.

Les deux cas ont été résolus par une acceptation des conséquences conformément au Code Mondial Antidopage et au Règlement Antidopage de l’UCI.

Chacune des résolutions peut faire l’objet d’un appel par l’Organisation Nationale Antidopage compétente et l’Agence Mondiale Antidopage. »


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Cette page a été mise en ligne le 09/10/2019