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Actualité du dopage |
La formation disciplinaire de la Ligue du cyclisme professionnel français a suspendu pour 6 mois avec sursis, jeudi, Emmanuel Magnien pour dopage aux corticoïdes lors du Tour de France et a décidé sa mise hors course de la Grande Boucle 2000, a-t-on appris jeudi auprès du coureur.
Dans un communiqué, Magnien indique qu'il a immédiatement décidé de faire appel de la sanction qu'il juge "inacceptable".
"Une suspension avec sursis ne peut pas l'empêcher d'aller aux jeux Olympiques, sauf si l'Union cycliste internationale (...), le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (...) ou le coureur font appel", a expliqué à l'AFP le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), Daniel Baal.
"Dans ce cas, le règlement de l'UCI dit qu'une procédure en cours (NDLR: ce qui est le cas avec un appel) empêche le coureur de participer aux JO", a-t-il ajouté.
Magnien, dans le communiqué, se déclare "scandalisé par cette décision inique qui condamne un innocent dont la bonne foi a été établie. Je charge à présent mon conseil de relever immédiatement appel de cette sanction inacceptable".
Pour soigner une allergie récurrente au pollen, le coureur de la Française des Jeux avait pris un médicament à base de cortisone (Kénacort 80) en intramusculaire deux jours avant le départ du Tour de France.
Le règlement de l'Union internationale (UCI) et la loi française interdisent formellement la prise de ce type de médicament sous cette forme, même avec une justification thérapeutique.
Il a été contrôlé positif au soir de la 16e étape à Morzine.
Cette page a été mise en ligne le 15/10/2012