L'actualité du dopage



La FFC veut discuter des problèmes de dopage de ces dernières semaines

Paris - 28/08/2000 - AFP

Extraits

La Fédération française de cyclisme (FFC) veut réunir l'Union internationale (UCI), le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Conseil français de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) et les instances fédérales pour discuter des récents problèmes de dopage.

Réuni lundi au siège de la FFC à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le bureau du comité directeur de la FFC "prend l'initiative d'inviter" toutes ces parties afin de "rechercher des solutions concrètes pouvant être rapidement mises en oeuvre sur les problèmes aigus actuellement en suspens".

La FFC souhaite notamment aborder le problème des procédures disciplinaires doubles menées par la FFC et le CPLD, celui des modalités et des procédures relatives à la justification thérapeutique et l'unification des différentes listes de produits interdits.

Cette invitation vient après les critiques émises par l'UCI à l'encontre des peines avec sursis récemment infligées par les commissions disciplinaires de la FFC au vététiste Jérôme Chiotti (un an avec sursis) et à Emmanuel Magnien (six mois avec sursis).

Pour répondre à ces critiques, la FFC "réaffirme son attachement à ce que l'indépendance des instances disciplinaires soit scrupuleusement respectée et forme le voeu que l'ensemble des instances concernées par la lutte contre le dopage collabore efficacement et sereinement".

"Sanctions proportionnées"

Parallèlement, les présidents des instances fédérales de la FFC expriment "leur plus vive indignation devant les affirmations mettant en cause" son impartialité et formulées par l'UCI.

Ils rappellent que les instances disciplinaires se sont "toujours attachées, en pleine sérénité et indépendance, à veiller au respect des droits de la défense et à ne prononcer de sanctions que proportionnées à la gravité des fautes établies".

Vendredi, l'UCI avait contesté la suspension de six mois avec sursis infligée la veille à Magnien, sélectionné pour les jeux Olympiques, par la Ligue du cyclisme professionnel français, et avait averti qu'elle pourrait porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport (...).

Dans cette affaire, ni l'UCI, ni le coureur, ni le CPLD, les seuls à pouvoir faire appel de cette sanction, n'avaient reçu lundi après-midi la notification officielle et motivée de la part de la FFC.

A partir du jour de réception de cette notification, les différentes parties ont 10 jours pour faire appel auprès de la FFC et 30 jours pour faire appel auprès du TAS.

(Source Yahoo - http://fr.sports.yahoo.com/000828/1/m5et.html)