Actualité du dopage

Rémy Di Grégorio condamné à un an de prison avec sursis


02/07/2018 - lequipe.fr - avec AFP

Rémy Di Grégorio a été condamné lundi à un an de prison avec sursis, pour avoir détenu du matériel permettant le dopage en 2012, alors qu'il participait au Tour de France.

(...)

Rémy Di Grégorio avait été interpellé le 10 juillet 2012, à Bourg-en-Bresse, lors d'une journée de repos du Tour de France, qu'il courait au sein de l'équipe Cofidis. L'enquête avait établi des commandes sur Internet et l'achat dans des pharmacies de grandes quantités de matériel pouvant servir au dopage.

Placé sur écoute, ses conversations avaient révélé que Di Grégorio était en contact avec un coureur espagnol et un naturopathe marseillais. Elles laissaient transparaître une volonté de recourir au dopage et à des méthodes d'ozonothérapie (une technique d'autotransfusion avec réinjection du sang enrichi à l'ozone). Et, dans un sac que lui avait apporté un de ses proches, les enquêteurs avaient découvert des produits mais, après expertise, aucun n'entrait dans la liste des substances dopantes interdites.

Pour ces faits, Rémy Di Grégorio a été condamné lundi à un an de prison avec sursis et à 2000 euros d'amende. (...) Le tribunal n'a cependant pas prononcé l'interdiction définitive d'exercer la profession de coureur cycliste qu'avait requise le procureur. Di Grégorio devra également verser un euro symbolique au titre du préjudice moral à la Fédération française (FFC) qui s'était constituée partie civile.

En mars dernier, Rémy Di Grégorio a été provisoirement suspendu par l'Union cycliste internationale (UCI) après un contrôle positif à l'EPO durant Paris-Nice. Mais il conteste s'être dopé et une enquête judiciaire est en cours.


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Cette page a été mise en ligne le 02/07/2018