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Actualité du dopage |
Jan Ullrich ne passera pas aux aveux dans les prochains jours, puisque l'Allemand ne saura pas avant les fêtes s'il écopera ou non d'une sanction pour son implication présumée dans l'affaire Puerto, le scandale de dopage espagnol.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui devait rendre sa décision mercredi, s'est déclaré incompétent pour le premier des deux appels, celui de l'Agence antidopage suisse.
Par contre, pour le second, celui de l'Union cycliste internationale (UCI), le TAS a indiqué qu'elle avait toute la compétence nécessaire et qu'il « rendra sa décision dans environ six semaines ».
Le TAS avait entendu la cause de l'ancien coureur allemand à la fin août.
(...) Ullrich avait été exclu de l'équipe T-Mobile la veille du départ du Tour de France 2006. L'enquête sur l'affaire Puerto, qui avait éclaté au printemps 2006, avait révélé qu'Ullrich était l'un des clients du Dr Eufemiano Fuentes (...). La police espagnole avait saisi des poches de sang authentifié comme étant celui d'Ullrich dans le bureau du Dr Fuentes.
En mai 2009, l'Agence antidopage suisse avait demandé que le gagnant du Tour de France de 1997 soit suspendu à vie de toute compétition. À l'époque de l'affaire Puerto, Ullrich résidait en Suisse et détenait une licence de coureur délivré par ce pays.
À la fin janvier 2010, la chambre arbitrale du Comité olympique suisse a rejeté cette demande. Elle se disait incompétente, puisque le coureur avait alors résilié sa licence. C'est contre cette décision qu'ont fait appel l'Agence antidopage suisse et l'UCI auprès du TAS.
Le TAS, lui, s'est déclaré incompétent pour le premier appel en faisant valoir qu'aucune convention ou autre base légale n'existait entre Ullrich et l'Agence suisse pour qu'il puisse arbitrer leur différend. L'Agence suisse antidopage a vu le jour le 1er juillet 2008, alors que le coureur allemand a cessé d'être membre de la Fédération cycliste suisse le 19 octobre 2006.
« Cette première décision du TAS ne présume en rien de la décision à venir dans la procédure d'arbitrage entre l'UCI, d'une part, et Jan Ullrich et Swiss Cycling, d'autre part », a précisé le TAS dans un communiqué.
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Cette page a été mise en ligne le 30/11/2011