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Actualité du dopage |
L'ex-cycliste espagnol Marcos Serrano, cité comme témoin vendredi au procès de l'affaire de dopage Puerto, a dédouané le principal accusé, le docteur Fuentes, pour son hospitalisation sur le Tour d'Italie 2006, réitérant qu'elle était due à "une infection virale".
"J'ai commencé à me sentir mal lors des premières étapes et le soir de la 12e étape, comme j'avais de la fièvre et des douleurs articulaires, on m'a conduit à un centre de santé. On m'a alors diagnostiqué une infection virale et j'ai été hospitalisé durant trois jours en Italie", a-t-il raconté par vidéoconférence (...).
Comme il l'avait déjà dit par le passé, le coureur espagnol a ensuite répété que cette hospitalisation s'était prolongée par "trois ou quatre jours d'hospitalisation supplémentaires" en Espagne, à Vigo, où il avait demandé à pouvoir rentrer.
Il a en revanche écarté l'hypothèse d'un avocat de l'Union cycliste internationale (UCI), qui suggérait qu'il ait pu être victime d'un "choc anaphylactique" (caractéristique d'une transfusion sanguine non compatible).
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Serrano a nié avoir reçu la moindre tranfusion sanguine de la part du docteur Eufemanio Fuentes, avec lequel il dit n'avoir travaillé qu'entre 1994 et 1998, lorsqu'il était le médecin chef de son équipe, Kelme.
Le coureur a également dédouané le médecin au sujet d'un texto de sa femme en date du 23 mai 2006, soit trois jours après son hospitalisation, dans lequel elle demandait au docteur Fuentes si elle pouvait le consulter au sujet d'une affaire concernant son mari.
"Etant en Italie et ne comprenant pas ce qu'on me disait, je cherchais un médecin qui pourrait me traduire les propos des médecins de l'hôpital italien et j'ai pensé à Fuentes", a argumenté Serrano.
Cette page a été mise en ligne le 22/02/2013