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Actualité du dopage |
Les avocats de Jan Ullrich ont déposé un recours contre la décision des autorités suisses d'autoriser l'envoi d'un échantillon de salive du cycliste allemand au parquet de Bonn, qui instruit une plainte pour escroquerie à son encontre, a indiqué le procureur chargé de l'enquête.
« Le tribunal suisse doit désormais décider de la suite à donner à notre demande. S'il nous donne raison et ordonne le transfert (des échantillons), la partie adverse aura encore un droit d'appel», a expliqué Fred Apostel. Le parquet bonnois veut comparer ces échantillons avec ceux saisis par la justice espagnole dans le cadre de l'enquête sur le réseau de dopage présumé d'Eufemiano Fuentes (...).
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Ullrich (...) s'était soumis à une prise de sang après la perquisition par la police suisse de son domicile helvétique en septembre. Il a toujours nié connaître le Dr Fuentes, dont le procès doit débuter cet été.
«Ce recours est un droit de M. Ullrich. Chacun peut se faire son idée sur sa décision», a commenté M. Apostel. Ce recours va également retarder la décision de la commission de discipline de la Fédération suisse, où Ullrich était licencié jusqu'en octobre 2006 et qui doit décider si Ullrich est suspendu à vie ou blanchi des accusations de dopage. En attendant, l'Allemand pourrait théoriquement reprendre la compétition mais il n'a ni licence, ni équipe pour l'accueillir.
Ullrich fait l'objet d'une plainte en l'absence d'une législation antidopage en Allemagne et qui émane de Britta Bannenberg, qui estime que « Jan Ullrich a caché à T-Mobile l'utilisation de substances illicites et se les est procurées grâce à son salaire et à ses primes». Une autre plainte, pour «parjure», a été déposée à Hambourg par l'expert allemand antidopage Werner Franke.
Cette page a été mise en ligne le 30/01/2007