Actualité du dopage

Valverde - Pourquoi l'Espagne attend


23/06/2009 - L'Equipe

A dix jours du départ du Tour de France, Alejandro Valverde ne sait toujours pas s'il sera sur les routes de la Grande Boucle pendant le mois de juillet ou s'il sera en repos forcé.

Les juristes de l'UCI sont toujours en train d'étudier le dossier du Comité olympique italien qui a suspendu le coureur de compétition sur son territoire après avoir confronté des échantillons de sang avec les poches découvertes lors de l'opération Puerto en 2006. Le gouvernement espagnol ne bouge pas... Parce qu'il ne peut pas, explique le ministre des sports Jaime Lissavetzky.

«Le CONI a réussi à se procurer des preuves que nous n'avons pu collecter», déclare M. Lissavetzky dans le quotidien espagnol As (...). Selon lui, les poches de sang collectées lors de l'affaire Puerto ont été transférées à l'instance italienne en l'absence du juge espagnol chargé du dossier, après une erreur de son bureau. A son retour, le juge a répété que le CONI n'avait pas autorité pour juger Valverde. Ce qui complique encore le cas, c'est qu'en 2006, le dopage n'était pas encore un délit dans le droit espagnol (...).

Les autorités espagnoles sont donc suspendues à la décision de l'UCI qui pourrait «globaliser» la suspension de Valverde et surtout au verdict du Tribunal arbitral du sport saisi par le coureur de la Caisse d'Epargne (...). «Nous avions défendu Valverde l'année dernière, quand il a failli être privé de championnats du monde sans preuve. Le TAS avait rendu une décision en sa faveur, note le ministre espagnol des sports. Aujourd'hui, la situation est différente.»


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Cette page a été mise en ligne le 23/06/2009