ICCD : Indice de Confiance Cyclisme-Dopage.com

Team Polti Kometa - Saison 2024


cyclisme-dopage.com - 12/06/2024

Sommaire

Introduction Aucune affaire de dopage Aucun coureur épinglé Trois dirigeants épinglés Aucun coureur flashé Deux dirigeants flashés L'équipe adhère MPCC ICCD : notre indice de confiance

Introduction

L'ancien coureur Alberto Contador, au travers de sa Fondation, est à l'initiative de la création en 2018 de l'équipe espagnole Polartec-Kometa, devenue ensuite Eolo-Kometa Cycling Team. Il en est toujours le patron. La formation est passée sous bannière italienne en 2021, année où Ivan Basso entre dans l'organigramme.

Pour cette saison 2024, Polti, fabricant italien d'appareils à vapeur pour le repassage, devient partenaire principal de l'équipe qui devient pour l'occasion « Team Polti Kometa ». L'entreprise Polti avait déjà sponsorisé une équipe entre 1994 et 2000. Elle avait compté dans ses rangs quelques coureurs rock'n'roll comme Djamolidine Abdoujaparov, Ivan Gotti, Richard Virenque et Luc Leblanc.


Alexandre Vinokourov, Alberto Contador et Ivan Basso, trois larrons en foire
Source : Instagram Alexandre Vinokourov - 01/06/2018

Les poulains de Contador sont encore discrets mais l'équipe monte en puissance. En 2021, Lorenzo Fortunato avait épaté son monde en remportant l'étape du Giro s'achevant au sommet du Zoncolan. En 2023, il a remporté la Vuelta Asturias Julio Alvarez Mendo.

L'équipe participe au Tour d'Italie depuis 2021, ce qui lui vaut sa présence dans notre classement ICCD.


Histoire de l'équipe

L'équipe est jeune. Elle n'a aucune casserole à son actif. C'est presque la moindre des choses.

Liste des affaires de l'équipe

Aucun cas de dopage n'a été répertorié pour cette équipe.

Pour voir plus d'informations sur l'équipe dans l'annuaire du dopage, cliquez ici


Les coureurs épinglés

Aucun coureur actuellement dans l'équipe Team Polti Kometa n’a été épinglé dans notre annuaire du dopage.


Les dirigeants épinglés

En tant que coureur, Alberto Contador a été dirigé par des personnages à tout le moins sulfureux. Nous avons dénombré pas moins de dix-huit managers ou directeurs sportifs mêlés à des affaires de dopage dans son parcours de coureur, au premier rang desquels Manolo Saiz, Johan Bruyneel, Bjarne Riis ou encore Kim Andersen. Il n'est donc pas surprenant de constater que l'Espagnol a placé à la tête de son équipe plusieurs dirigeants épinglés dans notre annuaire du dopage. Avec Carlos Barredo et Ivan Basso, ils sont trois en 2024. Il y eut aussi Sean Yates, parti à la fin de saison 2023, et Dario Andriotto.

Carlos Barredo


En 2011, le quotidien L'Equipe divulguait les « indices de suspicion » de 198 coureurs. Il s'agissait d'un document interne de l'UCI qui n'était pas destiné à être publié mais permettait à la fédération internationale d'orienter les contrôles pour tenter de débusquer les tricheurs.

Nous reproduisons ci-dessous ces indices tels que publiés par le journal L'Equipe dans son édition du 13 mai 2011.

Avec un indice de suspicion de 10/10, Carlos Barredo et Yaroslav Popovich étaient donc les deux coureurs les plus ciblés.

L'explication vient rapidement : l'UCI a relevé des irrégularités dans le passeport sanguin de Carlos Barredo pour la période 2007-2011, quand il roulait pour Quick-Step (2007-2010) et ensuite Rabobank (2011). Il est tout d'abord suspendu par la formation néerlandaise dans l'attente de la décision finale qui sera lourde : deux ans de suspension. Pas de quoi émouvoir Contador qui l'embauche en 2021 en tant que coach et responsable de la préparation.

Ivan Basso


Avant de diriger des coureurs, Ivan Basso a eu le chic pour se faire diriger par des personnages problématiques :

Avec de tels dirigeants, il n'est guère surprenant de voir Ivan Basso éclaboussé par l'opération Puerto. Il est interdit de participation au Tour de France 2006. Son domicile est perquisitionné le 20 septembre 2006. Basso apparaît dans les documents du Dr Fuentes sous le nom de son chien « Birillo », ce qui le relie aux échantillons sanguins numéro 2. L'équipe CSC choisit alors de mettre fin au contrat qui la liait au coureur italien. Passant outre le code éthique des équipes du ProTour, Discovery Channel, avec Johan Bruyneel à sa tête, engage Ivan Basso pour 2007 et 2008.

Revirement le 24 avril 2007 : on apprend que Basso est suspendu par la Discovery Channel dans l'attente de son audition par le procureur antidopage du Comité national olympique italien. Une semaine plus tard, il quitte l'équipe avant de reconnaître devant le CONI (Comité Olympique National Italien) son implication dans l'affaire. Par cet aveu, il espérait obtenir une réduction de peine mais il est tout de même suspendu pour deux ans. Il revient à la compétition le 24 octobre 2008 dans l'équipe Liquigas, après s'être acquitté d'une amende de 10.800 euros. Lors du procès, en février 2013, il reconnait que le Dr Fuentes lui a bien prélevé du sang, en échange de 70.000 euros, mais prétend que le précieux liquide ne lui a jamais été réinjecté, l'affaire ayant éclaté avant.

Parenthèse vertueuse, il s'entraîne en 2008 avec le Professeur Aldo Sassi, réputé pour sa probité, afin de revenir encore plus fort. Il effectue son retour après deux ans de suspension en affichant de la transparence, publiant ses paramètres sanguins et de nombreuses données sur son entraînement. Il est un athlète "nouveau" selon son entraîneur Sassi.

Il reste qu'Ivan Basso n'a jamais admis s'être dopé. De même, il refuse toujours de dire comment il est entré en relation avec le Dr Fuentes. Il affirme que le premier contact a eu lieu à l'automne 2005 alors qu'un fax daté du 27/04/2005, saisi chez Fuentes, porte déjà le nom de « Birillo », faisant douter de la thèse de la tentative de dopage avortée. Fâcheux pour quelqu'un qui se présente comme un repenti.


Ivan Basso a rejoint son ami Alberto Contador à la tête d'EOLO-Kometa en 2021.

Pour en savoir plus sur Ivan Basso, lire le portrait que nous lui avons consacré.

Alberto Contador


Alberto Contador est populaire. Il a eu beau être contrôlé positif, il a eu beau évoluer sous la houlette des pires managers et directeurs sportifs de son époque (Manolo Saiz, Johan Bruyneel, Bjarne Riis, Kim Andersen, Steven De Jongh, Oleg Tinkoff), il a eu beau se faire siffler au départ du Tour de France 2011, il a toujours réussi à rebondir et à rester dans le cœur des amateurs de cyclisme.

Alberto Contador aurait bénéficié d'une exemption pour hématocrite naturellement élevé (jusque 52%). Si on en croit le dossier de l'affaire Puerto, il serait également asthmatique. C'est pratique.

Tout comme Ivan Basso, le coureur Contador a eu le chic pour se faire diriger par des personnages problématiques :

Opération Puerto

En décembre 2006, Alberto Contador est parmi les premiers à être entendu par le juge Serrano qui a prévu de convoquer environ 50 cyclistes. Son audition ne dure qu'une dizaine de minutes. Il déclare ne pas connaître le Dr Eufemiano Fuentes et refuse de se soumettre à un prélèvement d'ADN.

Il est autorisé à participer au Tour de France 2007 en dépit de la volonté des organisateurs d'exclure tout coureur lié à l'affaire. Le Monde du 28/07/2007 révèle qu'au dossier d'instruction, « dans le document 3 apparaissent marqués de façon différentes les noms des coureurs : Dariuz Baranowsky, Joseba Beloki, Giampaolo Caruso, Alberto Contador (...) ». Cette pièce fait partie de la documentation du docteur Fuentes saisie dans l'un de ses appartements madrilènes. Les enquêteurs précisent que le nom d'Alberto Contador apparaît également sous les initiales "A. C" dans un autre document du médecin (numéro 31).

Document 3
Source : Extrait du rapport d'enquête de l'affaire Puerto - 27/06/2006
Document 31
Source : Extrait du rapport d'enquête de l'affaire Puerto - 27/06/2006

Pendant le Tour de France 2007, Contador tente de se dédouaner : « J'ai toujours été présent à tous les contrôles, en course et hors compétition et je n'ai aucune connexion avec l'affaire Puerto. Je me suis juste trouvé dans la mauvaise équipe au mauvais moment ». Il persiste dans son refus de fournir son ADN : « Je ne pense pas que ce serait juste. (...) Je suis innocent et (...) je n'ai pas à prouver mon innocence », assène-t-il.

Werner Franke, expert allemand de la lutte antidopage accueille la victoire de Contador sur la Grande Boucle d'un tonitruant : « [C'est la] plus grande escroquerie de l'histoire du sport ». Affirmant avoir en sa possession des documents attestant son dopage, il ajoute : « Il a pris des préparations d'insuline, de l'HMG-Lepori (...) et aussi un produit pour l'asthme nommé TGN, bref j'ai sous les yeux un protocole de dopage ».

En dépit des évidences, Alberto Contador ne sera sanctionné ni sportivement ni judiciairement dans le cadre de cette interminable affaire. Il aura moins de chance dans la suivante.


Clenbuterol 2010

En 2010, débarrassé de son ancien coéquipier et néanmoins adversaire Lance Armstrong, Contador remporte le Tour de l'Algarve et Paris-Nice. Il s'entraîne dans le plus grand secret pour le Tour de France qu'il remporte. La fête n'est cependant que de courte durée car, en septembre, il est accusé de dopage au Clenbuterol. S'ensuivent 565 jours de bataille judiciaire pour finalement aboutir à une suspension rétroactive de deux ans et au retrait de tous ses gains entre juillet 2010 et février 2012.

Alberto Contador prétend avoir été contaminé par une viande de veau achetée au Pays Basque espagnol par un ami. Une explication qui ne convainc pas le TAS : le pourcentage de chances qu'une vache d'élevage soit suffisamment contaminée au Clenbuterol pour provoquer un contrôle positif n'est que de 0,0042 et on ne relève aucun autre cas de contrôle positif à cette substance imputable à une contamination alimentaire par de la viande d'origine espagnole. Le TAS ne retient pas non plus l'hypothèse d'une transfusion sanguine malgré la concentration « extrêmement élevée de phtalates » dans le sang du Madrilène. La présence de ces phtalates aurait pu s'expliquer par le stockage prolongé du sang dans d'une poche utilisée pour les transfusions. Plus classiquement le TAS retient l'hypothèse d'une contamination par des compléments alimentaires.

Amer, Contador déclare : « Je ressens un sentiment d'énorme déception. Cela fait un an et demi que l'affaire a débuté, un an et demi que je me demande comment je me suis retrouvé dans cette situation. J'ai vécu un vrai calvaire pour moi et ma famille et je ne souhaite ça à personne. On m'a accusé de choses qui allaient à l'encontre de tout ce qu'on m'a inculqué depuis tout jeune, j'ai tout fait pour prouver mon innocence et je n'arrive pas à comprendre la sanction du TAS. »

Nous avons consacré à Alberto Contador un portrait que vous pouvez consulter ici.


Les coureurs flashés

Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.

Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :

Aucun coureur actuellement dans l'équipe Team Polti Kometa n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer.


Les dirigeants flashés

Les radars placés sur les étapes clés des grands Tours consistent à mesurer les performances des meilleurs coureurs sur les ascensions qui seront parcourues à quasi-100% de leur capacité. La moyenne de ces performances peut ensuite être calculée. Seules sont prises en compte les dernières ascensions d'étape dont la durée est supérieure à 20 minutes. Les performances des forçats de la route sont classées en quatre catégories. Il y a les « mutants », capable de développer plus de 450 watts étalons en moyenne, les « miraculeux » qui oscillent entre 430 et 449 watts et les « suspects » qui naviguent entre 410 et 429 watts.

Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :

Deux dirigeants du Team Polti Kometa ont eu réussi à allumer les radars : il s'agit bien évidemment d'Ivan Basso et Alberto Contador, tous deux également convaincus de dopage et suspendus au cours de leur carrière.

Ivan Basso [439 WE - seuil miraculeux]


Ivan Basso montre son potentiel pour les courses par étapes et la montagne assez jeune en terminant 11ème du Tour de France en 2002. Il n'a alors que 24 ans et sort 400 WE de moyenne lors des ascensions finales.

Il poursuit sa progression pour terminer deux fois sur le podium du Tour de France, en 2004 et 2005, avec plus de 420 WE. Il remporte aussi le Tour d'Italie en 2006, à 28 ans, avec un niveau très élevé de 439 WE. C'est le sommet de sa carrière de coureur cycliste.

Lié à l'opération Puerto (voir plus haut), il est interdit de départ du Tour de France 2006 et suspendu deux ans. Dès son retour en 2009, il revient au plus haut niveau avec 430 WE de moyenne au Tour d'Italie qu'il termine 4ème. Pas mal.

A partir de 2010, ses performances vont décliner. Il remporte néanmoins le Tour d'Italie 2010 mais avec 410 WE de moyenne « seulement ». En 2011, il perd encore 10 WE.

Alberto Contador [440 WE - seuil miraculeux]


Alberto Contador remporte son premier Tour de France en 2007 à 24 ans en étant le seul à rivaliser avec Michael Rasmussen dans les ascensions de cols (423 WE de moyenne) avec successivement 419 WE (Aubisque), 410 WE (Galibier), 436 WE (Peyresourde), 431 WE (plateau de Beille) et 419 WE (Colombière). Le Danois sera expulsé de la course. Contador, lui, confirme l'année suivante et remporte le Giro 2008 malgré son manque de préparation. Il enchaîne sur la Vuelta avec une grande performance sur la montée de l'Angliru (433 WE pendant 42 minutes). Il atteint un sommet lors du Tour de France 2009 avec 440 WE de moyenne et une impressionnante montée de Verbier à 490 WE pendant 20min55s, soit 445 WE en puissance réelle ou encore un rapport poids puissance de 7,2 W/kg. Selon Antoine Vayer, sa performance dans l'ascension vers Verbier sur le Tour de France 2009 aurait nécessité une VO2 Max de 99,5 ml/mn/kg ce qui ressemble à un record absolu… et inatteignable. Dans la 17ème étape, le coureur espagnol développe 430 WE (en puissance étalon) dans la Colombière, après avoir atteint 440 WE dans le col de Romme quelques kilomètres auparavant.

A son retour de suspension en 2012, avec une seule course par étapes en guide de préparation, il remporte la Vuelta difficilement face à Joaquim Rodriguez avec 420 WE de moyenne.

En 2013, souvent dominé par Chris Froome, il se contente d'une 4ème place sur le Tour de France avec 10% de puissance en moins par rapport à 2009. Il est de nouveau très performant au Dauphiné 2014 où il distance Froome dans la grande étape de montagne. Il chute dans les Vosges au Tour de France et abandonne. Cela ne l'empêche pas de remporter le Tour d'Espagne avec une puissance moyenne étalon de 426 WE, en-deça de son meilleur niveau.

A lire sur le même sujet :


Giro 2015 – Et si Contador avait utilisé un moteur ?

Le maillot rose Alberto Contador fait une démonstration dans l'étape-reine du Tour d'Italie 2015. Distancé après une crevaison et un changement de vélo, il reprend et dépose tous ses adversaires, dont le principal, Fabio Aru qui le devançait encore de 50 secondes au pied du Mortirolo. L'exploit et ce changement de vélo, dont le coureur espagnol est devenu coutumier fait jaser. Mario Cipollini dans l'émission Processo alla tappa émet ouvertement des doutes. Selon L'Equipe, un « officiel de RCS », témoin des faits évoque une « vraie-fausse crevaison ». Pour sa défense, Contador explique qu' « il y a de nombreuses raisons de changer de vélo. Comme certains pneumatiques, qui ne peuvent pas être utilisés pendant 200 bornes, mais qui peuvent durer 30 ou 40 kilomètres ». Nous répétons bien fort pour les lecteurs qui craindraient d'avoir mal lu : « il y a de nombreuses raisons de changer de vélo. Comme CERTAINS PNEUMATIQUES, QUI NE PEUVENT PAS ÊTRE UTILISÉS PENDANT 200 BORNES, MAIS QUI PEUVENT DURER 30 OU 40 KILOMÈTRES ». Voilà, voilà.

Faut-il rappeler que Contador est alors dirigé par Bjarne Riis, manager de Fabian Cancellara en 2010, époque de ses attaques fulgurantes au Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

Pour en savoir plus sur cet épisode, lire Giro de Pierre Carrey.

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Attitude vis-à-vis du MPCC

Le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) est une association créée en 2007 par des équipes cyclistes professionnelles dont le but est de défendre l'idée d'un cyclisme propre, en imposant le strict respect du code éthique de l’UCI et pouvant aller jusqu’à imposer des règles plus strictes que ne l’impose le Code Mondial Antidopage édicté par l’AMA. En plus des équipes, le MPCC offre la possibilité aux coureurs et membres de l’encadrement des équipes d’adhérer à titre individuel.

Pour l'équipe d'Alberto Contador, c'est clairement NON au MPCC !

Un seul coureur, Manuel Penalver Aniorte, et un seul membre de l'encadrement, Giovanni Ellena, s'y risquent.


Liste des coureurs adhérents du MPCC
Liste des membres de l'encadrement adhérents du MPCC


ICCD : notre indice de confiance

Pour la saison 2024, l'équipe obtient la note de 12,9/20. Ceci la place en 15ème position sur 27.

Note ICCD 2024 Team Polti Kometa

Pour une jeune équipe, on aurait pu espérer un démarrage sous de meilleures auspices. Mais avec Alberto Contador et Ivan Basso à sa tête, on n'est hélas pas surpris de voir que la formation italienne est loin d'être irréprochable.

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