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Actualité du dopage |
Alberto Contador est ce samedi au départ du Tour de France. Ceux qui ne voient pas cela d'un bon oeil fustigent le Tribunal arbitral du sport, qui n'a pas pu délibérer avant ce début du mois de juillet dans l'affaire du clenbuterol. Matthieu Reeb, secrétaire général du TAS, « ne peut accepter que l'on impute la responsabilité de ce report à l'inertie de la justice sportive ». Du coup, il s'explique à L'Equipe. « Je me dois de rétablir la vérité. Si les parties l'avaient souhaité, et si elles avaient respecté le calendrier que nous leur avions proposé, tout aurait été réglé avant le départ du Tour... Or, le 25 mai 2011, à l'occasion d'une conférence téléphonique entre les parties et la Formation arbitrale du TAS, les quatre parties concernées, à savoir l'UCI, l'AMA, Alberto Contador et la Fédération espagnole de cyclisme, se sont entendues pour que l'audience du TAS, qui avait été initialement fixée les 6, 7 et 8 juin 2011, soit reportée à une date ultérieure. Dès lors, le TAS a accepté. »
Dans le cas contraire, il « courait le risque de voir l'une des parties se plaindre plus tard d'une violation de ses droits de la défense et de demander l'annulation de la procédure devant le Tribunal fédéral suisse, avec le risque de devoir tout recommencer de zéro. » Reeb précise toutefois : c'est le camp Contador qui est à l'initiative de la demande de délai. Il s'agissait là d'obtenir un laps de temps supplémentaire pour « obtenir de nouveaux documents de nature scientifique ». « Il ne faut pas se tromper de responsables, ajoute-t-il. Le TAS a bon dos dans cette affaire, alors que dès le début, nous étions soucieux de trancher avant le Tour de France. » (...)
Cette page a été mise en ligne le 03/07/2011