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Actualité du dopage |
Alors que son début de Tour de France est franchement discret sur la route, la formation britannique Ineos-Grenadiers fait parler d'elle en coulisses, avec des liens supposés à une affaire de dopage.
Le quotidien Irish Independant a révélé dimanche des relations entre David Rozman, 42 ans, soigneur au sein de la formation, et Mark Schmidt, médecin éclaboussé en 2020 par l'affaire Aderlass. Le docteur avait avoué être le cerveau d'un réseau de dopage sanguin, démantelé en 2019.
Les deux hommes auraient échangé en 2012, alors qu'Ineos Grenadiers s'appelait toujours Sky, et qu'elle remportait son premier Tour avec Bradley Wiggins. Selon les révélations du quotidien irlandais, Rozman aurait demandé à Schmidt s'il avait toujours « les trucs qu'utilisait en course Milram » (...), et si oui, s'il « pourrait me l'amener pour les mecs ? ». Ils se seraient également rencontrés avant la 7e étape de la Grande Boucle, alors que Christopher Froome s'offrait la victoire au sommet de la Planche des Belles Filles.
« Tolérance zéro » du côté d'Ineos
La formation britannique a communiqué sur l'affaire ce jeudi, assurant être « au courant des récentes allégations des médias ». Des révélations insuffisantes pour l'instant pour agir auprès de son soigneur. « À ce jour, ces allégations n'ont pas été présentées à l'équipe par une autorité compétente, s'est justifiée la formation de Carlos Rodriguez. Mais l'équipe a adressé une demande officielle à l'Agence de contrôles internationale (ITA) pour obtenir toutes les informations qu'elle juge pertinentes. Elle réitère sa politique de tolérance zéro à toute violation des règles de l'AMA, qu'elle soit historique ou actuelle. »
Cette page a été mise en ligne le 18/07/2025