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Actualité du dopage |
"Dans des moments de faiblesse, lui-aussi s'est dopé", a dit Bob Stapleton, le patron de T-Mobile, au quotidien "Süddeutsche Zeitung". "Maintenant, nous allons essayer de sortir de cette situation et nous allons continuer à travailler avec lui", a ajouté le responsable américain, nommé en septembre dernier pour sortir T-Mobile de la crise provoquée par l'affaire Jan Ullrich.
"Rolf est très engagé dans le combat que nous menons", a poursuivi Stapleton. T-Mobile a convoqué la presse jeudi à Bonn, pour donner des détails sur cette affaire.
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Toujours dans l'affaire Telekom, plusieurs anciens coureurs de l'équipe ont récusé l'existence d'opérations de dopage dans la formation allemande à la fin des années 1990, contredisant Bert Dietz et Christian Henn. «J'ai été plus longtemps chez Telekom que Bert Dietz et de façon étrange, on ne m'a jamais rien proposé», a assuré (...) Steffen Wesemann qui a porté le maillot (...) de Telekom puis T Mobile de 1993 à 2006.
Outre Wesemann, (...) l'Autrichien Georg Tostchnig, chez Telekom de 1997 à 2000, et l'Allemand Danilo Hondo (1999-2002), ont, eux aussi, rejeté tout recours au dopage.
L'Allemand Jens Heppner, dans la formation allemande de 1992 à 2002, a critiqué Dietz : «Il a menti: s'il s'est dopé, c'est son problème à lui et à lui seul». De son côté, Walter Godefroot, l'ancien patron de Telekom, a assuré dans la presse allemande qu'il n'avait «jamais incité aucun coureur à prendre des produits non autorisés».
Les dénégations de Danilo Hondo ne manquent pas de sel. Le coureur avait été surpris en possession de produits interdits en 2001, alors qu'il courait pour Telekom. Quant à Walter Godefroot, ce n'est pas un saint. Au cours de sa carrière, il fut sanctionné à trois reprises pour dopage !
Cette page a été mise en ligne le 23/05/2007