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Actualité du dopage |
Selon une étude de la société de marketing Zeta Interactive, la popularité de Lance Armstrong a dégringolé, en l'espace de deux ans, de 92% d'opinions favorables à 55% aujourd'hui après avoir touché un plancher à 51% en août dernier. Pour Al DiGuido, patron de Zeta Interactive, ce flirt avec la barre des 50% "n'est pas bon pour quelqu'un qui essaie de se construire comme une marque".
Aucun sponsor n'a encore tourné le dos à Armstrong mais Nissan l'a récemment remplacé par un ours polaire dans une publicité pour sa voiture Leaf. Ken Berger, dirigeant de Charity Navigator, une société qui évalue les organismes de bienfaisance américains, estime qu'Armstrong pourrait entraîner sa fondation Livestrong dans sa chute : "Ils ne vont pas être en mesure de prospérer si son inspirateur fait face à de telles difficultés. (...) Il va tout simplement les dévaster".
En 2008, Lance Armstrong avait expliqué son retour à la compétition par sa volonté de populariser la lutte contre le cancer et sa fondation Livestrong. C'était sans compter sur son ancien coéquipier Floyd Landis.