Actualité du dopage

Bachelot va réunir AMA et AFLD


06/07/2010 - L'Equipe - A. T.-C.

Une incompréhension juridique ou un conflit entre organismes et certaines personnes ? Présente au départ de la 2e étape du Tour de France lundi, la ministre de la Santé et des sports a estimé que l'absence de l'Agence française de la lutte contre le dopage dans la réalisation des contrôles sur l'épreuve était «un débat juridique » et n'avait pas de rapport avec les dissensions affichées publiquement par Pierre Bordry, président de l'AFLD, et Pat McQuaid, président de l'UCI. « Je n'ai pas l'intention de faire un procès à qui ce soit» , a commenté Mme Bachelot avant de revenir sur le différend juridique : « L'Agence mondiale a estimé que si l'AFLD menait les contrôles complémentaires, les sportifs qui voudraient faire appel ne pourraient pas avoir recours au Tribunal arbitral du sport (TAS). Nous avons des différences d'appréciation. »

Roselyne Bachelot espère néanmoins régler le problème (...) : «Je vais réunir le 9 juillet prochain les protagonistes de la lutte antidopage, l'UCI l'AFLD et l'AMA, pour résoudre les difficultés juridiques. Je souhaite lever ces incompréhensions qui étaient injustifiées, a-t-elle développé. Nous avons une différence d'appréciation : étant donné que l'UCI mandate les contrôles, nous pensions qu'il était possible de recourir au TAS.» L'UCI ne sera pas représentée à cette réunion.

La ministre des sports estime que ce désaccord n'a aucune influence sur l'efficacité de la lutte antidopage : «Dans l'état actuel, l'organisation est bonne. Les contrôles sont analysés par le laboratoire de Lausanne dont personne ne conteste la parfaite fiabilité (...) L'AFLD est présente sur le Tour de France et elle saisira à chaque fois qu'il en sera besoin les autorités et en particulier l'UCI si elle voit que la moindre chose est en train de déraper.» (...)


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Cette page a été mise en ligne le 06/07/2010