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Actualité du dopage |
Lors du deuxième jour du procès qui met en cause 23 personnes appartenant au milieu du cyclisme pour leur implication dans un trafic de "pot belge" (...) les juges ont entendu plusieurs amateurs.
Ces coureurs relatent des histoires semblables. Ils ont commencé à se doper à l'occasion de courses cyclistes, puis ont consommé des cocktails de dopants de façon compulsive, avant de devenir dépendants.
Christian Gérard, 43 ans, qui n'a pas "réussi à devenir professionnel" dans les années 1980, se souvient de l'apparition du pot belge "en 85, quand les amphétamines pharmaceutiques sont devenues introuvables".
Ce Bordelais, s'est d'abord dopé "à tout ce que l'on trouvait à l'époque" - dans les années 1980 - , et il est devenu accro au "pot belge" à partir de 1997, alors qu'il voulait reprendre la compétition en amateur. Sa dépendance s'est aggravée à cause de "problèmes familiaux".
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Il a alors commencé à revendre des pots pour pouvoir financer sa propre consommation.
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L'histoire de Laurent Scarano est similaire.
Ce Varois de 40 ans a "approché" les pots "en côtoyant les professionnels", pour accroître ses performances. Puis lui aussi a "systématisé l'usage de 'pot belge' indépendamment du vélo" lorsqu'il a rencontré des "problèmes personnels". Il a précisé qu'en 2004, il a consommé environ 100 pots d'une dizaine de centilitres, que ce soit "pour faire la fête" ou "pour travailler".
Son épouse a raconté à la cour les effets des dopants : Laurent Scarano est devenu "agressif, violent", il a perdu une quinzaine de kilos.
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Les magistrats ont auditionné lundi, en fin d'après-midi le directeur sportif adjoint de l'équipe française de cyclisme AG2R (...) Laurent Biondi.
Il était surtout mis en cause par le témoignage d'un coiffeur grenoblois, mais ce dernier a été déstabilisé par les questions du président François Lebur, qui a révélé les contradictions de ce témoin.
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Cette page a été mise en ligne le 04/08/2006