Dossier dopage

La FFC veut la création d'un délit pénal pour lutter contre la fraude technologique


26/06/2016 - lepoint.fr - avec AFP

La Fédération française de cyclisme (FFC) prône la création d'un délit pénal pour lutter contre la fraude technologique dans le cyclisme, a annoncé dimanche son président David Lappartient, à six jours du départ du Tour.

Une conférence de presse sur ce sujet brûlant, après la découverte cette année d'un moteur dans un vélo, se tiendra lundi à Paris au ministère des Sports en présence notamment du secrétaire d'État Thierry Braillard, très actif sur ce thème.

"Nous souhaitons qu'un délit pénal soit créé sur la fraude technologique", a déclaré David Lappartient lors d'un point-presse à Vesoul à l'occasion des championnats de France de cyclisme sur route.

"Aujourd'hui, la législation française n'est pas dotée en la matière: la fraude technologique n'est pas codifiée, n'est pas une inscription pénale. Nous souhaitons que cela le soit pour que la gendarmerie, la police, puissent saisir les vélos et mener des enquêtes", a ajouté M. Lappartient, précisant que les forces de l'ordre devraient aussi être dotées des "moyens d'écoute".

"C'est un enjeu majeur pour notre sport: le cyclisme a balayé devant sa porte en matière de dopage. (...) Il serait catastrophique que nous n'ayons pas la même force sur la fraude technologique. On ne se relèverait pas d'une fraude de ce genre à grande échelle", a insisté M. Lappartient.

"La France concentre un quart, quasiment, des plus grandes épreuves du calendrier mondial. Elle doit montrer la voie", a encore dit le président de la FFC, qui est aussi celui de l'UEC (Union européenne de cyclisme) et qui a appelé les Etats européens à légiférer pour empêcher la présence de moteurs dans les vélos.

(...)

Interrogé sur le dopage biologique après la récente parution d'un article du quotidien Le Monde sur le controversé "Docteur Mabuse", Bernard Sainz, placé sur la liste noire de l'UCI, M. Lappartient a rappelé que la fédération était en procès avec ce dernier: "Ce que je demande à la justice, c'est de la fermeté. Notre institution se bat pour la crédibilité de notre sport."

(...)


Lire l'article en entier



Sur le même sujet


A voir aussi


Cette page a été mise en ligne le 26/06/2016