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Les ministres des sports de l'Union Européenne, des scientifiques et d'autres acteurs de la lutte antidopage participeront à Athènes d'aujourd'hui à vendredi à une conférence sur la lutte contre le dopage dans le sport.
La conférence (...) organisée (...) par la Commission européenne à l'initiative du député européen grec Manolis Mavrommatis, auteur du Livre blanc sur le sport, vise à tisser un réseau européen dans la lutte contre les tricheurs.
L'objectif est ainsi de favoriser la coopération entre les différentes instances nationales antidopage de l'UE, autant dans le partage d'informations et la gestion des cas de dopage que dans les mesures de prévention.
Une conférence qui intervient dans un contexte particulier, alors que le Tribunal national antidopage du Comité olympique italien (Coni) vient d'interdire au cycliste espagnol Alejandro Valverde de courir en Italie pendant deux ans. Le Coni n'a ainsi pas tenu compte d'une décision du tribunal supérieur de justice de Madrid lui interdisant d'utiliser les preuves de l'enquête pénale menée dans le cadre de l'affaire Puerto (...).
Par ailleurs, l'un des gros dossiers au menu de la conférence est la protection des données personnelles des sportifs, sujet qui a suscité des remous ces derniers mois entre l'UE et l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Les Européens, estimant que le « standard international pour la protection des renseignements personnels » adopté l'automne dernier par l'Ama étaient contraires au droit européen, réclamaient de plus grandes garanties dans la collecte et le partage de ces données et ont obtenu que l'Ama adopte une version renforcée de ce standard lors de la réunion de ses instances dirigeantes à Montréal le week-end dernier.
Parmi les autres points évoqués figurent les possibilités de coopération entre l'industrie pharmaceutique et les laboratoires antidopage, qui lorsqu'elles existent donnent un gros coup de pouce dans la lutte contre les tricheurs.
Cette page a été mise en ligne le 13/05/2009