|
ICCD : Indice de Confiance Cyclisme-Dopage.comQuick-Step Alpha Vinyl Team - Saison 2022 |
La formation belge Quick-Step Alpha Vinyl trouve ses origines en Italie dans la tristement célèbre équipe Mapei créée en 1993. Patrick Lefevere en prend la direction dix ans plus tard, en 2003, alors qu’elle devient Quick Step-Davitamon. Précédemment manager de la Mapei entre 1995 et 2000, puis de Domo-Farm Frites pendant deux ans, il fonde les bases de l’équipe actuelle avec des dirigeants issus des deux équipes. Près de vingt ans plus tard, Lefevere est toujours le grand manitou du « Wolfpack » comme il aime appeler ses troupes.
Ils sont nombreux à être passés sous la coupe du sorcier flamand : Johan Museeuw, Michele Bartoli, Franck Vandenbroucke, Tom Boonen, Philippe Gilbert, Julian Alaphilippe sont de ceux-là.
Récemment, il a ressuscité Mark Cavendish. Avant lui, on se souvient qu’il était venu secours de Richard Virenque, de retour de suspension en 2001. Il lui offre un CDD de trois mois qui suffit au Français pour remporter une improbable victoire dans Paris-Tours.
La liste des affaires de l’équipe est bien remplie : 26 au total. On compte près d’une affaire par an depuis 1993 !
La première affaire, en 1993, est le contrôle positif à la caféine de l’Italien Federico Ghiotto. L’équipe l’avait recruté bien qu’il ait déjà subi un contrôle positif au cours de la Semaine internationale de Sicile en 1990. Il est vrai qu’il avait été blanchi sur intervention directe du président de la fédération italienne, M. Agostino Omini.
La dernière affaire en date concerne Tom Boonen, un des coureurs fétiches de Patrick Lefevere. Le belge est épinglé à plusieurs reprises en raison de son usage de cocaïne. Simple consommation festive ou contrôles consécutifs à la transfusion de sang contaminé ?
Parmi les autres coureurs Quick-Stef épinglés, on trouve en vrac : Abraham Olano, Franck Vandenbroucke, Franco Ballerini, Gianni Bugno, Andre Tafi, Tom Steels, Rinaldo Nocentini, Stefano Garzelli, Johan Museeuw, Luca Paolini. Que du beau monde. Et une belle armoire à pharmacie : Salbutamol, caféine, DHEA, éphédrine, EPO, corticoïdes, insuline, Probénécide, etc.
Les coureurs de Patrick Lefevere ont parfois dominé le peloton de façon outrageuse. Le triplé Museeuw, Bortolami, Taffi à Roubaix en 1996 est dans toutes les mémoires. Les succombèrent à la tentation de l’EPO.
L’improbable triplé de Mapei lors du Paris-Roubaix 1996...
— David Guénel (@davidguenel) March 20, 2020
?? Johan Museeuw
?? Gianluca Bortolami
?? Andrea Taffi pic.twitter.com/dJKNz3Z242
Patrick Lefevere s’est toujours défendu de toute responsabilité quand ses coureurs se faisaient pincer. Evoquant en 2018 les affaires de la période Mapei, il explique : « Les coureurs qui étaient positifs l'ont fait de manière indépendante. Ils recherchent autre chose que l'encadrement de l'équipe, avec des gens comme Eufemiano Fuentes et Michele Ferrari. Il y a un voleur dans ma famille ».
En plus de savoir s’entourer de coureurs de talent, Patrick Lefevere sait s’entourer de médecins à réputation… sulfureuse. Entre 2012 et 2021, Le Dr Jose Ibarguren Taus est un des deux piliers médicaux du Wolfpack. Passé par Euskadi-Euskatel, Banesto, Lampre et Saunier Duval, le praticien espagnol est parti exercer ses talents à la Movistar en 2022. Plus fidèle est le Dr Yvan Van Mol. Les deux hommes forment un duo inséparable depuis 1992 !
A la Quick-Step, les Cétones (produit autorisé mais controversé) sont les bienvenus. Julian Alaphilippe les compare « un gel » énergétique ou à « un complément alimentaire ».
Point positif (il en faut), aucune affaire n’est venue entacher la réputation de l’équipe depuis 2009.
Coureur | Produit | Course | Date | Sanction | Contrôle |
Boonen Tom | Cocaïne | Contrôle inopiné | 2009 | Oui | Contrôle positif |
Boonen Tom | Cocaïne | Contrôle inopiné | 2008 | Oui | Contrôle positif |
Boonen Tom | Cocaïne | Contrôle inopiné | 2007 | Non | Contrôle positif |
Trenti Guido | Acquisition de substances dopantes | 2006 | NSP* | Enquête policière | |
Lotz Marc | EPO | 2005 | Oui | Enquête judiciaire, aveux en 2013 | |
Paolini Luca | Acquisition et recel de produits dopants | 2005 | Non | Enquête policière | |
Museeuw Johan | EPO | 2003 | Oui | Enquête judiciaire | |
Garzelli Stefano | Probénécide | Tour d'Italie | 2002 | Oui | Contrôle positif |
Besnati Massimo | Tour d'Italie | 2001 | NSP* | Enquête judiciaire | |
Nocentini Rinaldo | Possession de caféine | 2001 | Non | Flagrant délit | |
Zanini Stefano | Détention d'une seringue d'insuline | Tour d'Italie | 2001 | Oui | Flagrant délit |
Faresin Gianni | Hématocrite > 50% | 2000 | NSP* | Analyse sang | |
Nardello Daniele | Corticoïdes | Tour de France | 1999 | Non | Contrôle positif |
Steels Tom | Corticoïdes | Tour de France | 1999 | Non | Commission d'enquête sénatoriale |
Tonkov Pavel | Hématocrite > 50% | 1999 | NSP* | Analyse sang | |
Fois Valentino | Tour de Pologne | 1998 | Oui | Contrôle positif | |
Steels Tom | EPO | Tour de France | 1998 | Non | Commission d'enquête sénatoriale |
Tafi Andrea | EPO | Tour de France | 1998 | Non | Commission d'enquête sénatoriale |
Zanini Stefano | EPO | Tour de France | 1998 | Non | Commission d'enquête sénatoriale |
Bugno Gianni | Produits interdits | 1997 | Non | Enquête judiciaire | |
Ballerini Franco | Ephédrine | Grand Prix de Wallonie | 1996 | Oui | Contrôle positif |
Vandenbroucke Franck | DHEA | 1996 | Non | Enquête judiciaire | |
Echave Musatadi Federico | Tour du Pays Basque | 1995 | NSP* | Contrôle positif | |
Ballerini Franco | Salbutamol | Paris-Roubaix | 1994 | Non | Contrôle positif |
Olano Abraham | Caféine | Tour de Catalogne | 1994 | Oui | Contrôle positif |
Ghiotto Federico | Tour de Valence | 1993 | Oui | Contrôle positif |
* Sanction non connue
Pour voir plus d'informations sur l'équipe dans l'annuaire du dopage, cliquez ici
Iljo Keisse est contrôlé positif aux Six jours de Gand 2008. Il porte alors les couleurs de Topsport Vlaanderen. S’ensuit une longue bataille juridique au sujet de sa suspension qui passera par la Cour d'appel de Belgique et le Tribunal Arbitral du Sport. Le coureur affirme avoir consommé les produits interdits involontairement. Il est finalement bel et bien suspendu jusqu'au 6 août 2011 en dehors de la Belgique et jusqu'au 27 janvier 2012 en Belgique.
La mésaventure ne l’empêche pas de signer à la Quick-Step en 2010. Depuis, Patrick Lefevere lui a toujours renouvelé sa confiance. Pas de problème non plus lorsqu’il est exclu du Tour de San Juan en janvier 2019 pour avoir simulé un acte sexuel sexuel sur une serveuse.
A waitress posed for a picture with @deceuninck_qst at the Vuelta a San Juan in Argentina. Iljo Keisse grinded up against her and mimicked a sex act
— Race Radio (@TheRaceRadio) January 29, 2019
Waitress reported him to the police.https://t.co/v9XWd9hC2h
Six encadrants de l’équipe ont été épinglés dans notre annuaire du dopage. C’est beaucoup !
En janvier 1999, Brian Holm, jeune retraité des pelotons, dit avoir vu des coureurs prendre des amphétamines. Il ajoute du bout des lèvres : « Je dois aussi admettre que j'ai pris de la cortisone pour soigner des blessures ».
En 2007, il pousse un peu plus loin la confession en admettant avoir utilisé de l’EPO, notamment en 1996 lorsqu’il était dans l’équipe Deutsche Telekom. Interrogé par SPN.dk en 2010, il donne un peu plus de détail tout en essayant de se dédouaner : « Quand je suis passé pro [en 1989], cela ne parlait pas tant que cela de dopage, mais plus tard, les medias ont accentué leur attention sur le sujet. Finalement, c’était tellement rentré dans la routine, que personne ne se rendait plus compte que c’était illégal. Si beaucoup de coureurs de ma génération ont dit qu’ils ne s’étaient jamais dopés, comme cela a été mon cas pendant longtemps, c’est parce que nous pensions que ce n’était pas vraiment du dopage, de la triche. (…) Je pense que j’aurais pu passer au détecteur de mensonge quand j’ai arrêté ma carrière, déclare-t-il. J’étais convaincu que j’étais propre. Ce n’est que plus tard que vous commencez à réaliser que cela n’était pas le cas. Car c’était devenu partie intégrante d’une routine quotidienne ».
Brian Holm est directeur sportif chez Quick-Step depuis 2012.
Coureur professionnel entre 1976 et 1978, Lefevere a admis avoir consommé « sept à huit fois des amphétamines ». Il n’en dira pas plus sur cette période de sa vie.
Les 23 et 24 janvier 2007, le Het Laatste Nieuws publie une série d’articles sous le titre « Lefevere, 30 ans de dopage ». Patrick Lefevere s’insurge et intente un procès au quotidien néerlandophone. Il gagne. L’épisode aura tout de même conduit aux aveux d’un de ses anciens poulains, Johan Museeuw. « Je trouve juste dommage que Johan n'ait pas précisé que ni moi ni l'équipe n'étions au courant de ses pratiques de dopage », commente-t-il laconiquement.
En juin 2009, la ZDF diffuse un reportage dans lequel Patrick Sinkewitz accuse l'équipe Quick Step de s'être livré à des pratiques dopantes lorsqu'il y était coureur. L’Allemand a couru sous la direction de Lefevere pendant six ans.
« Il n’y a jamais eu de dopage organisé dans mon équipe », soutient Lefevere au Het Nieuwsblad en mars 2013. Dans la foulée, il prend la défense des docteurs Eric Rijckaert et Geert Leinders : « Quand j'étais moi-même coureur, je suis allé chez le docteur Eric Rijckaert. Il m'a dit : dans quelles courses voulez-vous être bon ? Je vais vous y préparer médicalement. Mais alors Rijckaert n'a pas voulu me dire en quoi consistait cette préparation. Donc je ne l'ai pas fait. Il m'a expliqué : « Si je dis aux coureurs ce que je fais, ils le feront deux fois par semaine. Il protégeait donc les gens contre eux-mêmes, mais ce n'est pas ainsi que c’est perçu aujourd'hui. Idem pour Geert Leinders : c'est pathétique comme on parle de lui aujourd'hui ». Rappelons qu’en 2013, Eric Rijckaert et Geert Leinders étaient les médecins respectifs des équipes Festina et Rabobank.
L’ancien coureur Jo Planckaert véhicule les invités VIP de l’équipe belge depuis une bonne dizaine d’années. Peut-être leur raconte-t-il comment son coéquipier Philippe Gaumont parlait à son sujet en 2003. Le Français accusait alors le docteur Jean-Jacques Menuet, médecin de l’équipe Cofidis d’avoir pratiqué des perfusions d'oxyglobine, une hémoglobine synthétique, à Jo Planckaert, avant Paris-Roubaix 2003.
Planckaert est rattrapé en 2004 par une autre affaire de dopage. Il est condamné par la RLVB (Ligue vélocipédique belge), en compagnie de Johan Museeuw et Chris Peers à 4 ans de suspension dont 2 fermes et à une amende de 10.000 francs suisses (6.500 euros environ). Sur le plan judiciaire, les trois coureurs avaient été entendus comme témoins au cours d'une enquête du parquet de Courtrai (Belgique) entamée en septembre 2003 dans l’enquête visant le vétérinaire José Landuyt et le soigneur Herman Versele. Des SMS entre les différents protagonistes avaient été découverts par les enquêteurs. Des perquisitions avaient été menées au domicile des trois coureurs où, selon la presse belge, des produits interdits avaient été retrouvés. Des analyses sanguines et urinaires d'échantillons s'étaient cependant révélées négatives. A la suite de la LVB, la justice en remet une couche et condamne Planckaert, pour la même affaire, à une peine de dix mois avec sursis et une amende de 15.000 euros, dont 2.500 euros fermes.
En 2006, alors qu’il tente (en vain) un retour dans les pelotons, Planckaert déclare à nieuwsblad.be : « Je n'étais ni meilleur ni pire que n'importe qui d'autre. Je refuse de dire que j'avais tort. »
Pendant le Tour de France 2019, le directeur sportif Tom Steels pousse Julian Alaphilippe dans l’ascension du Galibier et est sanctionné d’une amende de 500 francs suisses (environ 450 euros). Broutille.
Si on se souvient du contrôle positif aux corticoïdes de Lance Armstrong lors du Tour de France 1999 et de l’ordonnance rétroactive qui lui a permis d’échapper aux sanctions, on a un peu oublié qu’il ne fut pas le seul. Sur ce Tour, six autres coureurs, dont Tom Steels, se sont retrouvés dans la même inconfortable situation et ont bénéficié de la mansuétude de l’UCI. Cette année-là, le Laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry était capable pour la première fois de détecter la substance. Beaucoup de coureurs dont Steels, n’avaient visiblement pas vu le coup venir.
En 2013, le nom de Tom Steels refait surface dans les annales du dopage. La commission d’enquête sénatoriale révèle la positivité à l’EPO de ses échantillons urinaires, lors du Tour de France 1998. L’EPO est efficace : le sprinter avait remporté pas moins de trois étapes.
UCI Road Worlds: Eddy Merckx and Pat McQuaid happy to award Tom Steels, OmegaPharma-Quick Step's directeur sportif. pic.twitter.com/IesUjIwe
— UCI (@UCI_cycling) September 16, 2012
Steels a rejoint la direction sportive de Quick-Step en 2011.
Yvan Van Mol (parfois orthographié Vanmol), médecin des équipes de Patrick Lefevere depuis 30 ans a un palmarès long comme le bras qui lui vaut un portrait sur notre site.
Dès 1983, il administre de la cortisone à Giuseppe Saronni pendant le Tour d'Italie, épreuve que le coureur italien remporte. Les faits sont rapportés par Pierre Carrey dans son livre Giro. L'auteur y reproduit un article de L'Equipe au sujet du rapport Donati : « Le traitement a causé à Saronni de graves problèmes, notamment une insuffisance surrénalienne. Depuis lors, Saronni n'a plus gagné de course. Suite à cela, Saronni a pris position contre Van Mol, obtenant son départ de l'équipe. »
A son propos, nous ne citerons ici que Greg Lemond. Alors dans l'équipe Gan et n’ayant rien gagné depuis 1992, l’Américain cherche à comprendre ce qui lui arrive. Il consulte le Dr Van Mol, son ancien médecin quand il était chez ADR : « Je voulais savoir si des études pouvaient expliquer ce qui n'allait plus chez moi. Le docteur Van Mol m'ausculta et ne décela rien de particulier qui pouvait expliquer ma baisse de niveau. Il me fit simplement savoir que j'avais juste besoin d'EPO, de testostérone, d'hormone de croissance pour maintenir ma compétitivité. C'est pourquoi j'ai décidé de mettre un terme à ma carrière ».
Then there were the famous iron injections during the 1989 Giro, administered to Greg by ADR doctor Yvan Van Mol (written Vanmol in some sources). In Sandro Donati's report the same Van Mol gets honorable mention as one of the first doctors to introduce EPO into the peloton. pic.twitter.com/bifwI58RH2
— Ewon (@EwonSprokler) January 2, 2018
Professionnel de 1986 à 1999, un des rares coups d’éclat de Rik Van Slycke est son contrôle positif au Tour de Suède 1988.
L’année suivante, sur le Tour de France, il enfourche une moto. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur. Ouf !
Yo me Quedo con lo Vintage..
— David Etxebarria (@tatxu73) October 31, 2020
No hay color..???? pic.twitter.com/XBOujZGukB
Au soir de la dernière étape du Tour de France 2007, le directeur sportif de Quick Step, répond vertement à la journaliste du Parisien : « Le dopage, on s'en fout maintenant. Je ne veux plus en parler. J'associerai 2007 au maillot vert de Tom Boonen. »
Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
La Wolfpack ne vise pas le classement général des grands Tours. « Je pense que si vous regardez le classement général des trois grands Tours et que vous regardez les croix à côté des noms, cela parle de lui-même », assénait Patrick Lefevere en 2013. Une autre façon de dire qu’on ne peut pas gagner un grand Tour sans dopage. Pas étonnant donc, que les coureurs de la formation belge, n’affolent pas les radars en montagne.
Aucun coureur actuellement dans l'équipe Quick-Step Alpha Vinyl Team n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer
.Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :
Aucun membre de l'encadrement actuellement dans l'équipe Quick-Step Alpha Vinyl Team n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer
.Le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) est une association créée en 2007 par des équipes cyclistes professionnelles dont le but est de défendre l'idée d'un cyclisme propre, en imposant le strict respect du code éthique de l’UCI et pouvant aller jusqu’à imposer des règles plus strictes que ne l’impose le Code Mondial Antidopage édicté par l’AMA. En plus des équipes, le MPCC offre la possibilité aux coureurs et membres de l’encadrement des équipes d’adhérer à titre individuel.
Deceuninck-QuickStep n’adhère pas au MPCC et ce n’est pas demain la veille. Quand Tom Dumoulin annonce quitter le MPCC, Patrick Lefevere applaudit à tout rompre : « J'ai lu cette semaine que Tom Dumoulin ne veut plus faire partie du MPCC (...). Personnellement, je ne connais pas Dumoulin, je ne connais pas ses motivations, mais je le trouve maintenant sympathique. Je ne veux pas non plus faire partie de la MPCC. Pour une bonne compréhension, je suis aussi pour le cyclisme crédible. Pour cela, nous avons le Code de l'AMA et des systèmes tels que la localisation et le passeport biologique. En tant qu'équipe, nous payons pour ça ».
Six coureurs intrépides adhèrent toutefois au MPCC à titre individuel. Parmi les 55 encadrants que nous avons recensés, seul le Dr Steven Bex adhère. Il a été recruté cette année pour remplacer le sulfureux Dr Ibarguren, parti chez Movistar. Reste à savoir si le Dr Bex renouvellera son adhésion au MPCC ou pas.
Pour la saison 2022, nous attribuons à l'équipe la note de 10,4/20. Ceci la place en 23ème position sur 28.
La Wolfpack de Pat Lefevere reste à quelques encablures du podium des pires équipes 2022.
Pour consulter l'article ICCD de l'équipe DECEUNINCK - QUICK-STEP en 2021, cliquez ici.