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Actualité du dopage |
Floyd Landis a beau affirmer qu'il produit naturellement beaucoup de testostérone, (...) les quantités anormalement élevées de cette hormone retrouvées dans ses urines à l'issue de la 17e étape du Tour de France sont d'origine synthétique. C'est ce qu'a indiqué mardi le New York Times, citant un responsable de l'Union cycliste internationale (...) qui a révélé qu'une partie de la testostérone présente dans l'échantillon «A» du vainqueur du Tour de France est d'origine exogène.
Le cycliste américain (...) a (...) donné son accord lundi soir pour que l'échantillon «B» de ses urines soit analysé. Mais Floyd Landis (...) a déclaré qu'il s'attendait à ce que l'analyse de l'échantillon «B» donne le même résultat que l'échantillon «A». (...).
Landis disposait de cinq jours ouvrables pour commander la contre-analyse. Formulée dans les temps, sa demande a quand même été devancée par l'UCI, qui a réclamé une nouvelle expertise quelques heures avant le coureur, «afin que l'affaire avance le plus rapidement possible», selon le porte-parole de la fédération internationale. Il a expliqué que cette décision a été prise «compte tenu de l'importance du cas, de l'attente qu'il suscite et surtout des dommages que le cyclisme risquerait de subir en cas de retard». L'échantillon «B» sera analysé entre jeudi et samedi matin par le laboratoire de Châtenay-Malabry, qui a déjà analysé l'échantillon «A».
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Cette page a été mise en ligne le 01/08/2006