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Actualité du dopage |
"Une blessure psychologique, c'est aussi grave qu'une blessure physique." C'est l'explication donnée par la Française des jeux au départ précipité de Christophe Bassons. Au petit matin du départ de Saint-Galmier, le jeune coureur a abandonné. Dans l'anonymat. Il a mis un terme à un Tour, qui, pour lui n'est pas celui du " renouveau ". Après l'arrivée de l'Alpe-d'Huez, il disait déjà : " Tout le monde veut parler et personne ne va au bout. " Isolé parmi les coureurs français, il était encore jeudi soir la vedette des médias. (...) Ce qui lui a valu les remontrances de son staff. Sommé d'aller au massage, de manger, Bassons a sans doute été dépassé par les pressions. Celles de l'équipe, des autres coureurs, de sa propre position. Il était devenu le chevalier blanc dans un peloton d'ombres et de sous-entendus. L'un des seuls à dire haut et fort sa différence : " Je cours à l'eau claire. " L'un des seuls à dénoncer l'hypocrisie du Tour 99 : " Je continuerai à parler mais je ne donnerai pas de nom. " Hier matin, Christophe Bassons a quitté le Tour par une très petite porte. Le Tour n'en sort pas grandi.
Cette page a été mise en ligne le 06/08/2005