|
|
Actualité du dopage |
La formation cycliste bahreïnie, qui avait été visée par une opération policière l’an passé sur la Grande Boucle, a annoncé que les domiciles de plusieurs coureurs et membres de son encadrement avaient fait l’objet de fouilles.
(...)
(...) Cible l’an passé pendant le Tour de France d’une perquisition, elle a fait savoir dans un communiqué, dans la soirée du lundi 27 juin, que les domiciles de plusieurs coureurs et membres de son encadrement avaient fait l’objet de fouilles à quelques jours du coup d’envoi de l’édition 2022.
L’enquête « qui a débuté il y a près d’un an et n’a donné aucun résultat, se poursuit juste avant le départ de la plus importante course cycliste et porte atteinte à la réputation des personnes et de l’équipe », a déploré la formation. Dans sa déclaration, elle affirme coopérer « de manière constructive dans toutes les procédures et avec toutes les institutions compétentes » et précise n’avoir pas, à ce jour, été informée ni de l’avancée ni des résultats des investigations menées par le parquet de Marseille, chargé de ce dossier.
L’équipe ajoute avoir « demandé à plusieurs reprises l’accès au dossier ou la connaissance de l’état de l’enquête, mais sans succès ».
Des traces de tizanidine
A la suite de la perquisition réalisée à Pau pendant la dernière semaine du Tour de France 2021, des fuites avaient révélé en octobre dernier que des traces de tizanidine, un relaxant musculaire utilisé contre la sclérose en plaques – mais non interdit par la réglementation antidopage –, avaient été trouvées dans les analyses capillaires de plusieurs coureurs. L’équipe bahreïnie avait alors démenti en avoir été informée et le laboratoire n’avait pas confirmé les identités des athlètes mis en cause.
Le Slovène Matej Mohoric, le Belge Dylan Teuns, le Britannique Fred Wright et l’Australien Jack Haig – lequel avait abandonné bien avant Pau l’an passé – sont les seuls coureurs déjà présents lors de l’édition précédente et qui seront au départ de Copenhague, le 1er juillet. (...)
L’équipe, dont l’un des chefs de file, l’Italien Sonny Colbrelli, a été victime en mars d’un arrêt cardiorespiratoire, est dirigée par Milan Erzen, au poste de manageur général. Le Slovène a été soupçonné, en 2020, dans le cadre de l’affaire de dopage sanguin Aderlass. Il avait qualifié les accusations de « totalement fausses ».
Cette page a été mise en ligne le 27/06/2022