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Actualité du dopage |
En colère après le contrôle positif de Marion Sicot, dont il était l'entraîneur, Franck Alaphilippe a une pensée pour son cousin Julian, éclaboussé par ricochet par cette affaire de dopage.
"Je suis très déçu, dégoûté. Je suis vraiment en colère..." Franck Alaphilippe accuse le coup après le contrôle positif à l'EPO de Marion Sicot, en juin dernier, lors des championnats de France. Avec cette affaire de dopage qui concerne une athlète dont il était l'entraîneur (...), c'est sa réputation qui est sérieusement entachée.
Dans les colonnes de L'Equipe, Franck Alaphilippe raconte qu'il a "longuement hésité" avant d'accepter la proposition de Sicot l'hiver dernier. "Je n'avais rien à y gagner. Mais elle était de ma région et c'était la première fois que j'avais l'opportunité d'entraîner une fille, j'ai accepté pour la dépanner", explique celui qui s'occupait également de deux autres coureurs, Lucas Plaisant (19 ans, Sojasun Espoir) et Romain Combaud (28 ans, Delko-Marseille), en marge de son travail auprès de son n°1 mondial de cousin Julian Alaphilippe.
Avec Sicot, Franck Alaphilippe opérait un suivi à distance via une plate-forme d'entraînement, Velobook. (...) Son entraîneur assure qu'il n'y a rien détecté dans ses fichiers de performance. "J'aurais pu (voir que quelque chose clochait, ndlr). Sur Velobook, j'avais accès à un récapitulatif de ses entraînements précédents et je pouvais notamment consulter tous ses records de profils. Mais depuis le début de l'année, je n'ai constaté aucune amélioration dans ses chronos", explique Franck Alaphilippe.
"(...) Je faisais ça bénévolement, c'est très dur à encaisser", ajoute Franck Alaphilippe, qui regrette que toute cette affaire vienne ternir l'image de Julian Alaphilippe, héros du dernier Tour de France, qu'il entraîne depuis la catégorie cadets. "Cette histoire l'énerve. Je lui ai tout expliqué mais il n'a évidemment pas envie d'entendre parler de ça. C'est dur, pour lui."
Cette page a été mise en ligne le 26/09/2019