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Dossier dopage |
"L'Espagne est un exemple" en matière de lutte antidopage, a estimé le secrétaire d'Etat espagnol aux Sports Jaime Lissavetzky, dans une interview au quotidien espagnol El Pais (...) à trois jours de l'ouverture de la Conférence mondiale sur le sujet, jeudi à Madrid.
"En matière de prévention et d'investigation, nous pouvons être fiers", a ajouté M. Lissavetzky, citant notamment les 12 projets de recherche financés à hauteur de 1,9 millions d'euros en 2005 et 2006, les 10.000 contrôles annuels réalisés dans le pays, dont près de 43% inopinés.
C'est en Espagne qu'a eu lieu l'opération policière Puerto (...). Une affaire qui a éclaté en mai 2006 avant d'être bloquée par un non-lieu prononcé en mars dernier par le juge chargé de l'affaire. L'appel interjeté par le Parquet de Madrid n'a toujours pas été entendu.
M. Lissavetzky a également publiquement soutenu Alejandro Valverde, l'un des coureurs mis en cause dans les documents saisis chez le Dr Fuentes, selon l'Union cycliste internationale et l'Agence mondiale antidopage.
Le secrétaire d'Etat aux Sports, qui a répété placer son action sous le slogan de la "tolérance zéro" envers le dopage (...) a par ailleurs souhaité que "l'on parle plus de santé que de dopage" et que les règles antidopage protègent la vie privée des sportifs.
"Nous voulons être contre le dopage et protéger la santé des sportifs mais également respecter ses droits fondamentaux", a-t-il estimé dans El Pais, évoquant la révision du code mondial antidopage qui sera au menu de la Conférence de Madrid. "On a construit un modèle très utile mais parfois inflexible. Il faut chercher un équilibre entre flexibilité et efficacité".
Cette page a été mise en ligne le 17/11/2007