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Actualité du dopage |
Deux ans de suspension. Le verdict est tombé. Il est sévère et découle d'une application pure et dure du règlement de l'Agence Française de lutte contre le dopage. La cycliste Shari Bossuyt a tout fait pour se défendre mais elle ne verra pas les Jeux de Paris et doit mettre sa carrière entre parenthèses. La faute à la présence d'une faible quantité de létrozole dans son corps en mars 2023.
La piste de la contamination alimentaire est privilégiée. L'hypothèse est reconnue par les instances mais n'autorise pas la moindre clémence si elle n'est pas prouvée scientifiquement. "Aucune forme d'humanité, de nuance ou de concertation", regrette la championne du monde 2022 de la Madison sur son compte "X".
Avertie du verdict début décembre, Bossuyt a pris le temps de digérer la nouvelle avant de réagir. "Comme attendu, ils nous proposent une sanction de deux ans. Ils confirment et reconnaissent le fait que la contamination n'est pas intentionnelle".
C'est sans doute le plus frustrant dans cette affaire. Même l'AFLD estime que "le scénario d'une contamination des produits laitiers doit être très sérieusement envisagé".
"Mais, comme dans le cas de Toon Aerts, nous n'avons pas pu prouver la source exacte de la contamination et donc le cadre juridique n'autorise pas à accorder une réduction de peine".
Il existe encore la possibilité d'interjeter appel. "Mais je n'ai simplement pas la force et l'argent pour cela".
Bossuyt, 23 ans, devra donc purger deux ans de suspension. Un sacré coup d'arrêt pour une carrière qui commençait à décoller. Ironie de l'histoire, c'est le jour de sa première victoire professionnelle que le contrôle a eu lieu.
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Cette page a été mise en ligne le 14/01/2024