Actualité du dopage



Chris Horner ne défendra pas son titre sur la Vuelta !

22/08/2014 - lequipe.fr


Tenant de la Vuelta, Chris Horner ne sera finalement pas au départ, samedi à Jerez. Lampre invoque les règles du MPCC, l'Américain s'étant soigné avec de la cortisone.

La bronchite qui avait handicapé Chris Horner sur le Tour de France a aussi tué ses espoirs de garder son titre sur la Vuelta, un succès acquis à 41 ans à la surprise générale devant Vincenzo Nibali. Non pas que l'Américain ne soit pas en état de courir : il a été soigné, mais avec un traitement à base de cortisone. Horner possède bien une autorisation d'usage thérapeutique (AUT) délivrée par l'UCI pour prendre de la cortisone par voie orale, mais son équipe, Lampre-Merida, qui en avait fait son leader sur l'épreuve, a dû le retirer de la liste des engagés vendredi, à la veille de la première étape, à cause d'un taux de cortisol inférieur au niveau minimum requis par le MPCC. «Bien sûr que je suis triste, a réagi Horner. La Vuelta était mon principal objectif de la saison (...) mais je l'accepte.»

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Lancé en 2007 et présidé par Roger Legeay, le MPCC, Mouvement pour un cyclisme crédible, a ses propres règles, souvent plus strictes que celles de l'UCI, édictées selon le principe de protection de la santé des coureurs. Par exemple : les équipes adhérentes s'engagent à ne pas aligner pendant quinze jours un coureur qui aurait nécessité une infiltration aux corticoïdes. Une mesure qui a inspiré l'UCI, qui a instauré depuis un retrait de huit jours dans ce cas là. Si la lutte antidopage n'est pas la justification première du MPCC, le règlement demande aussi aux équipes qui auraient connu deux cas de dopage en moins d'une année de s'exclure d'elles-mêmes de l'épreuve World Tour suivante. Ce qui avait été le cas d'AG2R lors du Dauphiné - la course fétiche de l'équipe - en 2013.

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Cette page a été mise en ligne le 25/08/2014