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Actualité du dopage |
Mikel Astarloza peut s'attendre à quelques soucis. L'échantillon B du coureur espagnol a confirmé des taces d'EPO, indique la formation Euskaltel.
Astarloza avait été contrôlé positif une première fois à l'EPO le 26 juin dernier, mais les résultats du contrôle n'avaient été communiqués que fin juillet.
Le coureur (...) avait entre-temps remporté la 16-ème étape du Tour de France (...) et terminé 11-ème de la Grande Boucle.
Astarloza, soutenu par son équipe qui a confié l'affaire à ses avocats, continue de clamer son innocence. Il risque une suspension de deux ans.
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L'équipe Euskaltel a pour sa part indiqué qu'elle ne sanctionnerait pas son coureur, selon son directeur sportif, Gorka Gerrikagoitia. "L'équipe soutient totalement le coureur, nous n'allons pas le sanctionner car nous sommes certains qu'il n'a pris aucun produit interdit. Les analyses ne sont pas fiables", a déclaré Gerrikagoitia avant le départ de la 11-ème étape du Tour d'Espagne (...).
"L'équipe croit en l'innocence de Mikel Astarloza et a fait appel à des avocats et des experts pour prouver son innocence". Euskaltel a toutefois ajouté qu'elle s'en remettrait aux règles existantes "tant au niveau de l'UCI (Union cycliste internationale) qu'au niveau de la fédération" espagnole.
"En même temps elle défendra les dommages causés aussi bien au cycliste qu'à l'équipe", a conclu le communiqué. Astarloza, qui avait été "provisoirement" suspendu par l'UCI dans l'attente du résultat de la contre-analyse, s'était déclaré début août "complètement certain" de son innocence.
Cette page a été mise en ligne le 10/09/2009