|
Actualité du dopage |
Elle l'a longtemps nié, avant de finalement avouer (...) : dans une entrevue accordée à une équipe de l'émission Enquêtes de Radio-Canada (...), la cycliste québécoise Geneviève Jeanson a reconnu s'être dopée à l'érythropoïétine (EPO) pendant pratiquement toute sa carrière.
La petite reine du mont Royal ne roulait donc pas à l'eau claire, non plus qu'aux bienfaits de la tente hypoxique. Loin de là. Dès l'âge de 16 ans, la jeune athlète s'est en effet mise à l'EPO (...). «Je savais que ce n'était pas bien, raconte-t-elle dans le document présenté hier. Je me suis fait prendre dans l'engrenage. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas comment m'en sortir.»
Avant de lever le doute sur les soupçons qui l'avaient déjà condamnée à une retraite précoce, Jeanson (...) a nié plusieurs fois avoir pris de l'EPO. En 2003, au coeur d'un scandale lié aux déclarations d'un médecin qui affirmait lui avoir prescrit des produits interdits, elle jurait dur comme fer n'avoir «jamais touché à de l'EPO de ma vie. On ne m'en a jamais proposé, je n'en ai jamais pris. Je n'en ai même jamais vu».
En octobre de la même année, Jeanson avait été exclue des mondiaux sur route de Hamilton à la suite de tests sanguins ayant révélé un taux d'hématocrite supérieur à la limite de 47 % fixée par l'Union cycliste internationale (UCI). Encore en novembre dernier, alors que l'agence antidopage américaine (USADA) confirmait qu'elle était suspendue pour deux ans pour un contrôle positif à l'EPO (même si elle avait déjà annoncé sa retraite), Jeanson affirmait n'avoir jamais consommé d'EPO.
Cette page a été mise en ligne le 22/09/2007