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Actualité du dopage |
Cette situation était inespérée pour Geneviève Jeanson.
Elle a accepté une offre de règlement avec l'Agence antidopage américaine (USADA) (...), et elle pourra reprendre la compétition le 25 juillet 2007.
« J'ai 25 ans et j'ai encore de bonnes années devant moi, a expliqué Jeanson. En acceptant l'offre de la USADA, je viens de prendre une décision difficile. Les autres décisions attendront. Cette offre me permet de retrouver ma vie. »
Jeanson a été contrôlée positive à l'EPO le 25 juillet 2005. Après avoir d'abord demandé une suspension à vie, la USADA a revu ses positions. Question de réduire le processus d'appel, long et coûteux, devant le Tribunal nord-américain d'arbitrage sportif.
« C'est surtout pour éviter le processus, explique Louis Barbeau, directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes. Elle est déjà suspendue. Qu'elle l'accepte ou pas, les faits sont là. Si on considère qu'elle peut recommencer en juillet, dans ce scénario, c'est plus rapide d'accepter l'offre que de poursuivre les démarches. »
Elle concède le résultat, mais pas l'EPO...
Si Jeanson sort du pétrin avec une nouvelle chance, elle n'en sort pas blanchie pour autant. L'entente est alambiquée: Jeanson concède le résultat du test, mais pas sa consommation d'EPO.
À l'article 8, Jeanson reconnaît que le résultat positif constitue bel et bien une violation des règlements antidopage en vigueur à l'USADA et à l'UCI, qui ont tous les deux adopté le code mondial antidopage. Mais à l'article 5, il est précisé que la cycliste québécoise n'a pas à admettre avoir consommé de l'EPO.
C'est suffisant pour la Dre Christiane Ayotte, directrice du laboratoire antidopage de Montréal, contactée par Radio-Canada Sports. « Il y a eu suspension et elle avoue que le résultat constitue une violation au règlement antidopage. Il y a une reconnaissance de sa part. (...) »
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Le livre d'Alain Gravel, journaliste de Radio Canada, qui a obtenu les aveux de Geneviève Jeanson
Cette page a été mise en ligne le 31/12/2006