|
|
Actualité du dopage |
Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne a annoncé mercredi avoir rejeté l'appel du coureur cycliste colombien Miguel Angel Lopez contre la suspension de quatre ans infligée par l'Union cycliste internationale (UCI) à la suite d'infractions aux règles antidopage constatées lors du Tour d'Italie 2022.
Le coureur de l'équipe Astana avait été jugé coupable de détention et d'usage de ménotropine, substance interdite et jugée dopante. Sa suspension infligée en mai 2024 a débuté rétroactivement au lendemain de sa dernière course à savoir le 25 juillet 2023. Après avoir fait appel le 29 mai 2024, le grimpeur colombien avait été entendu par le TAS le 21 novembre 2024. Le panel de juge du TAS a confirmé mercredi la sanction de quatre ans qui prendra donc fin le 24 juillet 2027.
"J'ai donné des instructions à mes avocats d'utiliser toutes les voies juridiques possibles, dont un recours devant le Tribunal fédéral suisse, et, si nécessaire, devant la Cour européenne des droits de l'Homme, a réagi le coureur. Cette décision me semble juridiquement improbable, tant par l'approche adoptée dans la nature des sanctions que par le mépris des droits et garanties fondamentaux des cyclistes dans ces procédures. Je réaffirme avec force mon innocence, comme je l'ai fait depuis le début de cette enquête. Je n'ai jamais utilisé, acquis ou sollicité de substances interdites, comme le prouvent les dizaines de tests et de contrôles antidopage effectués au cours de ma carrière."
Un aplomb qui ne fera sans doute pas la différence pour le Colombien qui se dit "conscient d'être face à une bataille complexe, comme celle de David contre Goliath."
(...)
Cette page a été mise en ligne le 14/05/2025