Actualité du dopage

(...) La procédure lancée contre Inigo Landaluze, soupçonné de dopage, a été classée sans suite par l'Agence française de lutte contre le dopage en raison du vice de forme lors de l'analyse du contrôle antidopage de l'Espagnol.

Le directeur du laboratoire de Châtenay-Malabry, Jacques de Ceauriz, a en effet admis qu'un même analyste avait assisté aux manipulations sur l'échantillon A et B du coureur, en contravention avec le règlement en matière de lutte antidopage, précise l'AFLD dans un communiqué. Mercredi, le TAS avait rejeté la demande de l'Union cycliste internationale de sanctionner Landaluze (Euskaltel), au motif que le laboratoire français avait violé « les normes standard internationales applicables aux laboratoires accrédités » et donc commis un vice de procédure « suffisamment sérieux pour entraîner l'invalidation du test antidopage ». Landaluze avait été contrôlé positif à la Testostérone, en juin 2005. Le 5 mai 2006, la Fédération espagnole avait décidé de l'exempter de toute sanction, en jugeant que « les conditions dans lesquelles les analyses avaient été effectuées révélaient l'existence d'un processus incomplet ». Le 26 juin 2006, l'Lucien Aimar avait demandé au TAS que le coureur soit tout de même suspendu deux ans.