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Les vrais chiffres du dopage |
Nous avons passé tous les Tours de France, d'Italie et d'Espagne depuis 1968 au crible de notre annuaire du dopage. Le constat est sanglant : le dopage n'est pas le fait de quelques brebis galeuses : il est bel et bien généralisé ou, à tout le moins, il l'était. Ces dernières années, l'amélioration est notable mais il convient de rester prudent. On ne se départit pas d'une culture du jour au lendemain.
L'autre classement, c'est celui que vous ne verrez nulle part ailleurs. Nous avons retiré du palmarès officiel tous les coureurs qui ont été, à un moment ou un autre de leur carrière ou même après, impliqués dans une affaire de dopage et figurent à ce titre dans notre annuaire.
Nous débutons ce palmarès alternatif en 1968, date des premiers contrôles antidopage.
Victoires | Coureurs |
5 | Roglic Primoz |
4 | Nibali Vincenzo |
Pogacar Tadej | |
3 | Lemond Greg |
2 | Bernal Gomez Egan Arley |
Fuente José-manuel | |
Vingegaard Rasmussen Jonas | |
1 | Aru Fabio |
Bertoglio Fausto | |
Carapaz Montenegro Richard Anton | |
Chioccioli Franco | |
De Muynck Johan | |
Dumoulin Tom | |
Evans Cadel | |
Evenepoel Remco | |
Geoghegan Hart Tao | |
Giovannetti Marco | |
Hampsten Andrew | |
Herrera Luis | |
Hindley Jai | |
Horner Christopher | |
Kuss Sepp | |
Mauri Melchior | |
Pesarrodona José | |
Pettersson Gosta | |
Pingeon René | |
Pino Counago Alvaro | |
Ruperez Faustino | |
Sastre Carlos | |
Tamames Agustin | |
Thomas Geraint |
A l'heure où l'UCI croit en un « avenir radieux pour le cyclisme » (sic), on peut se montrer sceptique sur la capacité du milieu cycliste professionnel à tourner la page du dopage. En particulier, quand de nombreux dirigeants d'équipes ont mis le pot dans la confiture frelatée dans un passé plus ou moins récent. Nous décortiquons les organigrammes des équipes d'UCI World Tour 2013, l'élite mondiale, à la recherche de ces vers dans le fruit.