Actualité du dopage

Christophe Bassons blanchi par l'AFLD


02/05/2013 - lemonde.fr


Il avait d'abord été condamné à un an de suspension par la Fédération française de cyclisme (FFC), en octobre 2012, pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage à la fin d'une course un mois plus tôt. Sa peine avait été ramenée à un mois en appel, en décembre. Elle vient d'être réduite à néant. Christophe Bassons a été totalement blanchi, a-t-on appris jeudi 2 mai, par l'Agence française de lutte antidopage (AFLD) qui s'était saisie du dossier.

L'AFLD a considéré que Christophe Bassons, qui dénonce le dopage depuis le début de sa carrière à la fin des années 90, n'avait pas été notifié par écrit de sa convocation au contrôle antidopage à l'issue du Championnat de France de VTT marathon, à Langon (Ille-et-Vilaine), le 1er septembre 2012.

En effet, c'est par téléphone, deux heures après avoir signifié son abandon à un responsable de la course, et alors qu'il se trouvait en Vendée, sur le chemin du retour à la maison - il habite à Bordeaux -, qu'il avait appris qu'il était convoqué. Dans l'incapacité de se présenter dans les temps au contrôle, il avait alors poursuivi sa route et avait appris, deux jours plus tard, qu'un constat de carence avait été établi, lequel avait mené, quelques jours plus tard, à sa condamnation.

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"Même si je me doutais que ça se finirait comme ça, c'est un soulagement, a expliqué Christophe Bassons au Monde, jeudi. J'avais été tellement déçu de la décision prise en appel [sa peine avait été réduite, alors que lui réclamait son annulation] que je m'attendais à tout." Les explications fournies par le cycliste de 38 ans ont donc convaincu l'AFLD, dont il est actuellement correspondant en Aquitaine, et qui l'avait reçu le 11 avril dernier à Paris.

Lors de cette audition ouverte au public, Christophe Bassons, coureur symbole de la lutte antidopage à la fin des années 1990, avait évoqué un possible "règlement de comptes" à son égard de la part de la FFC, qu'il n'a jamais ménagée dans ses prises de position en faveur d'un cyclisme propre. "On veut lui faire payer le combat qu'il mène depuis des années contre le dopage", avaient estimé ses avocats.

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Cette page a été mise en ligne le 02/05/2013