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Brève |
Le passeport biologique n'en finit plus d'attiser les tensions. Présenté comme LA solution pour la lutte contre le dopage, ce suivi médical semble pourtant montrer ses limites. L'Union cycliste internationale (UCI) a toutefois démenti, lundi, qu'une trentaine de coureurs présentent un profil suspect dans leur passeport biologique et a qualifié de «limité» le nombre de coureurs concernés. Dans un communiqué (...), la fédération internationale a réagi «aux déclarations récemment parues dans la presse» et prêtées à l'expert australien Robin Parisotto.
Membre du comité des neuf experts indépendants chargés d'analyser anonymement les profils des coureurs soumis au passeport, le Dr Parisotto aurait déclaré en marge du Tour Down Under qu'une trentaine de coureurs présentaient des éléments suspects. «Ces affirmations ne correspondent pas à la situation actuelle après les évaluations plus approfondies menées par les experts de l'UCI», a estimé la fédération internationale (...).
«Actuellement, un nombre limité de profils font donc l'objet d'investigations complémentaires selon les plus strictes modalités scientifiques et juridiques requises par le programme du passeport biologique», a précisé l'UCI en soulignant qu'il importait de procéder «sur la base de preuves très solides» avec le principe de la détection indirecte, «un nouveau repère» dans la lutte antidopage.
Cette page a été mise en ligne le 27/01/2009