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Actualité du dopage |
Le parquet de Vienne a classé sans suite la procédure visant le laboratoire Humanplasma, situé dans la capitale autrichienne et impliqué dans une affaire de dopage sanguin présumé. L'enquête s'était ouverte il y a un an et concernait deux médecins. Ils étaient accusés d'avoir monté un système de transfusions sanguines autologues (...) pour des sportifs de haut niveau. «Dans cette affaire, la base juridique était la loi sur les médicaments, a déclaré Gerhard Jarosch, un porte-parole du parquet. Elle interdit l'emploi de médicament à des fins de dopage, mais pas du sang». Or, en Autriche, le dopage par transfusion sanguine est passible de poursuite pénale depuis l'été dernier seulement.
Une autre partie du dossier Humanplasma concernait une fraude supposée à la sécurité sociale. Les athlètes impliqués dans l'affaire se seraient fait rembourser la préparation du sang mais sous un autre motif. Mais le parquet de Vienne n'a trouvé aucun élément pouvant accréditer cette autre accusation. Gerhard Jarosch a précisé que des sportifs autrichiens avaient été interrogés mais il n'a révêlé ni leurs noms ni leurs disciplines.
Le scandale Humanplasma avait débuté au mois de novembre 2007 quand les autorités autrichiennes avaient été averties par Dick Pound, l'ancien président de l'Agence mondiale antidopage. Puis une liste de trente-et-un sportifs soupçonnés (...) avait été dévoilée. On y trouvait notamment l'Autrichien Stefan Eberharter, champion olympique du slalom géant en 2002, et l'Allemande Uschi Disl, championne olympique de biathlon en 1998 et en 2002.
Cette page a été mise en ligne le 26/03/2009