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Actualité du dopage |
Le secrétaire d'Etat autrichien aux Sports, Reinhold Lopatka, a affirmé (...) être en mesure de blanchir le laboratoire viennois Humanplasma, soupçonné par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et la justice italienne d'être au centre d'un scandale de dopage.
"Il n'y a pas le début d'une preuve que du dopage ait été effectué dans cet institut. Il n'y a aucun témoin (...) Il n'y a rien, et s'il n'y a rien les enquêteurs n'ont rien à découvrir", a-t-il déclaré (...).
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Il a souligné être arrivé à cette conclusion après s'être entretenu "avec des enquêteurs, des sportifs et des responsables de la firme".
Ces déclarations ont toutefois été accueillies avec réserve par le parquet de Vienne, qui a souligné que les investigations suivaient leur cours.
"M. Lopatka doit disposer d'éléments que nous n'avons pas. Pour notre part, nous attendons les résultats de l'enquête", a déclaré un porte-parole, Gerhard Jarosch, à l'AFP.
Ces investigations sont menées à la demande de l'AMA (...) ainsi que du parquet de Turin, qui a adressé une demande d'aide judiciaire à la justice de Vienne dans le cadre de son enquête sur le scandale de dopage de fondeurs et biathlètes autrichiens aux JO-2006.
C'est d'ailleurs cette requête du juge italien Raffaele Guariniello qui a véritablement lancé le volet judiciaire de l'enquête, la loi autrichienne ne considérant pas le dopage comme un délit.
Humanplasma, qui a toujours rejeté les soupçons à son encontre, a porté plainte à la mi-janvier contre un de ses principaux accusateurs, Arnold Riebenbauer, président de la commission disciplinaire de la Fédération autrichienne de ski (...), en l'accusant de propager des "contre-vérités".
Quatre cyclistes -le Danois Michael Rasmussen, le Néerlandais Michael Boogerd, le Russe Denis Menchov et l'Autrichien Georg Totschnig- accusés par la chaîne de télévision publique allemande ARD d'avoir bénéficié de ses services, ont formellement démenti ces allégations.
Cette page a été mise en ligne le 08/03/2008