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La cour d'appel de Rennes a confirmé mardi des peines de prison ferme à l'encontre de quatre des principaux prévenus jugés en décembre 2002 pour un trafic de produits dopants dans les milieux du cyclisme breton.
La plupart des ces peines ont toutefois été réduites par rapport au premier jugement.
Patrick Béon, ancien coureur professionnel, considéré comme l'un des principaux pourvoyeurs de "pots belges" (...) a été condamné à six mois de prison ferme et trente mois avec sursis.
En première instance, il avait écopé d'une peine de douze mois fermes.
Jean-Yves Verger, un ancien infirmier libéral, Philippe Tomasina, ancien mécanicien d'une équipe professionnelle, Serge Degnati, intermédaire parisien, tous trois considérés comme consommateurs et revendeurs, ont été condamnés à des peines de huit mois fermes et vingt-huit mois avec sursis.
En première instance, ils avaient été condamnés à une peine de douze mois fermes.
Dès ces peines prononcés, les avocats et les prévenus présents pourtant n'ont pas caché leur déception et leur incompréhension face à la sévérité de la cour et à la différence de traitement entre Patrick Béon et les autres prévenus.
(...)
"Huit mois, c'est très sévère. A Perpignan, dans une affaire de trafic similaire et même beaucoup plus structurée, il n'avait été prononcé que des peines avec sursis. Ce n'est pas logique et je vais me pourvoir en cassation", a déclaré Jean-Yves Verger.
Le trafic des "pots belges", des fioles consommées en intraveineuses, s'était déroulé de fin 1997 à octobre 2000. Il avait été découvert à la suite d'un contrôle douanier.
Les personnes condamnées disposent de cinq jours pour un éventuel recours.
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Cette page a été mise en ligne le 23/10/2022