Actualité du dopage



Quatre questions à Nicolas Dumont

12/01/2010 - directvelo.com

Extraits

(...)

Je vais dire ce qu'il s'est passé. Je n'ai rien à cacher. Tous les coureurs cyclistes prennent des vitamines. Nous sommes rentrés de Colombie, et les Colombiens (Daniel Bernal et Ismaël Sarmiento) n'avaient rien d'exceptionnel. Ils avaient leurs vitamines à eux. Il y a donc eu exportation de produits étrangers sur le territoire français. Moi je l'avais dit après sur internet, comme je n'avais rien à cacher. J'avais une boîte de vitamines B12. Et apparemment une loi était passée au moment où on est partis, qui indiquait qu'on n'avait plus le droit de transporter des vitamines. Puis il y a des douaniers qui étaient contre le club de l'USL (Union sportive Lamentinoise), et ils en ont profité. Ce qui m'a dérangé et fait de la peine, c'est de voir mes parents m'appeler. Personne n'avait rien à se reprocher. Nous avons été en garde à vue. Nous avons été contrôlés deux fois, avec un test capillaire qui a été négatif. Avant le résultat, je pouvais dormir tranquille. Mais quand tu sors de la garde à vue, et que tu vois ton nom sur tous les sites internet, ce sont des choses qui font mal. Ma seule fierté est d'avoir 36 ans et d'avoir gagné en 2009 le Tour de Guadeloupe. J'aurais pu faire deux à trois années supplémentaires de vélo. Le moteur n'était pas cramé.

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Cette page a été mise en ligne le 13/01/2010