Dossier dopage



Le cyclisme confiera son antidopage à l’Agence de contrôle internationale en 2021


01/02/2020 - lesoir.be - Belga

La décision, prise à l’unanimité, consiste à transférer les activités opérationnelles dépendant jusque-là de la Fondation antidopage de la fédération internationale (CADF) créée en 2008.

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« De nombreux avantages »

«La décision de transférer les activités opérationnelles du programme antidopage de l’UCI à l’ITA offrira au cyclisme de nombreux avantages», a justifié la fédération présidée par David Lappartient en évoquant «d’importantes synergies dans des secteurs comme la recherche, l’innovation, le renseignement et les enquêtes, tout en profitant de perspectives intéressantes en termes de mutualisation des coûts et des ressources».

« Le renseignement, un élément central »

«La décision a été prise dans un contexte (affaire Aderlass par exemple) où il est devenu évident que le dopage s’inscrit dans un environnement qui ne connaît aucune frontière, ni entre les sports, ni entre les Etats, et où, parallèlement aux contrôles, le renseignement (...) est devenu un élément central de tout programme antidopage efficace», a ajouté l’UCI.

La perspective de ce changement a été loin de faire l’unanimité dans le cyclisme. Notamment de la part des équipes et de leur association, l’AIGCP, qui avait fait part de ses réserves, voire de son opposition, en novembre dernier.

Des conditions sont fixées

L’UCI a précisé avoir fixé des conditions à l’ITA. Entre autres, l’obligation pour l’ITA de créer une cellule dédiée au cyclisme en son sein, d’offrir la possibilité à l’ensemble des collaborateurs de la CADF de la rejoindre et d’affecter les contributions financières des parties prenantes du cyclisme au programme antidopage dans le cyclisme exclusivement et d’en rendre compte de manière régulière.

En 2020, la CADF gardera la responsabilité du programme antidopage de l’UCI, a ajouté la fédération internationale.


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Cette page a été mise en ligne le 04/02/2020