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EOLO-Kometa - Saison 2022


Mise à jour le 20/08/2022







Sommaire

Introduction

L’ancien coureur Alberto Contador, au travers de sa Fondation, est à l’origine en 2018 de l’équipe espagnole Polartec-Kometa, devenue aujourd’hui Eolo-Kometa Cycling Team. Il en est toujours le patron. La formation est passée sous bannière italienne en 2021, année où Ivan Basso entre dans l’organigramme.


Alexandre Vinokourov, Alberto Contador et Ivan Basso, trois larrons en foire
Source : Instagram Alexandre Vinokourov - 01/06/2018

Les poulains de Contador sont encore discrets mais l’équipe monte en puissance. L’année dernière, Lorenzo Fortunato avait épaté son monde en emportant l’étape du Giro s’achevant au sommet du Zoncolan. C’est à ce jour sa seule victoire en dehors de la modeste Adriatica Ionica Race.

Histoire de l'équipe

L’équipe est jeune. Elle n’a aucune casserole à son actif. C’est presque la moindre des choses.

Liste des affaires de l'équipe

Aucun cas de dopage n'a été répertorié pour cette équipe.

Pour voir plus d'informations sur l'équipe dans l'annuaire du dopage, cliquez ici

Les coureurs épinglés

Aucun coureur actuellement dans l'équipe EOLO-Kometa n’a été épinglé dans notre annuaire du dopage.

Les dirigeants épinglés

Alberto Contador a toujours été dirigé par des personnages à tout le moins sulfureux. Nous avons dénombré pas moins de quinze managers ou directeurs sportifs mêlés à des affaires de dopage dans son parcours de coureur. Il n’est donc pas surprenant de voir qu’il a mis à la tête pas moins de quatre dirigeants épinglés dans notre annuaire du dopage, y-compris lui-même.

Carlos Barredo Llamazales


En 2011, le quotidien L’Equipe publiait un document interne de l’UCI. Il s’agissait des « indices de suspicion » de 198 coureurs. La liste, qui n’était pas destinée à être publiée, permettait à la fédération internationale d’orienter les contrôles pour tenter de débusquer les tricheurs.

Ci-dessous les indices de suspicion publiés par le journal L'Equipe dans son édition du 13 mai 2011.

Avec un indice de suspicion de 10/10, Carlos Barredo et Yaroslav Popovich étaient donc les deux coureurs les plus ciblés.

L’explication vient rapidement : l'UCI a relevé des irrégularités dans le passeport sanguin de Barredo pour la période 2007-2011, quand il roulait pour Quick-Step (2007-2010) et ensuite Rabobank (2011). Il est tout d’abord suspendu par la formation néerlandaise dans l’attente de la décision finale qui sera lourde : deux ans de suspension. Pas de quoi émouvoir Contador.

Ivan Basso


Avant de diriger des coureurs, Ivan Basso a eu le chic pour se faire diriger par des personnages problématiques :

Parenthèse vertueuse, il s'entraîne en 2008 avec le Professeur Aldo Sassi, réputé pour sa probité, afin de revenir encore plus fort. Il effectue son retour de suspension en affichant de la transparence, publiant ses paramètres sanguins et de nombreuses données sur son entraînement. Il est un athlète "nouveau" selon son entraîneur Sassi.

Avec de tels dirigeants, il n’est guère surprenant de vois Ivan Basso être éclaboussé par l’opération Puerto. Il est interdit de participation au Tour de France 2006. Son domicile est perquisitionné le 20 septembre 2006. Basso apparaît dans les documents du Dr Fuentes sous le nom de son chien « Birillo », ce qui le relie aux échantillons sanguins numéro 2. L'équipe CSC choisit alors de mettre fin au contrat qui la liait au coureur italien. Passant outre, le code éthique des équipes du ProTour, Discovery Channel, avec Johan Bruyneel à sa tête, engage Ivan Basso pour 2007 et 2008.

Revirement le 24 avril 2007 : on apprend que Basso est suspendu par la Discovery Channel dans l'attente de son audition par le procureur antidopage du Comité national olympique italien. Une semaine plus tard, il quitte l'équipe avant de reconnaître son implication dans l'affaire devant le CONI (Comité Olympique National Italien). Par cet aveu, il espérait obtenir une réduction de peine. Il est malgré tout suspendu pour deux ans. Il revient à la compétition le 24 octobre 2008 dans l'équipe Liquigas, après s'être acquitté d'une amende de 10.800 euros. Lors du procès, en février 2013, il reconnait que le Dr Fuentes lui a bien prélevé du sang, en échange de 70.000 euros, mais prétend que le précieux liquide ne lui a jamais été réinjecté, l'affaire ayant éclaté avant.

Il reste qu’Ivan Basso n’a jamais admis s’être dopé. De même, il refuse toujours de dire comment il est entré en contact avec le Dr Fuentes. Il affirme que le premier contact a eu lieu à l'automne 2005 alors qu’un fax daté du 27/04/2005, saisi chez Fuentes porte déjà le nom de « Birillo », faisant douter de la thèse de la tentative de dopage avortée. Fâcheux pour quelqu’un qui se présente comme un repenti.

Il a rejoint son ami Alberto Contador à la tête d’EOLO-Kometa en 2021.

Pour en savoir plus sur Ivan Basso, lire le portrait que nous lui avons consacré.

Alberto Contador


Alberto Contador est populaire. Il a eu beau être contrôlé positif, il a eu beau évoluer sous la houlette des pires managers et directeurs sportifs (Manolo Saiz, Johan Bruyneel, Bjarne Riis, Kim Andersen, Steven De Jongh, Oleg Tinkoff), il a eu beau se faire siffler au départ du Tour de France 2011, il a toujours réussi à rebondir et à rester dans le cœur des amateurs de cyclisme. Nous lui avons consacré un portrait que vous pouvez consulter ici.

Alberto Contador bénéficierait d'une exemption pour hématocrite naturellement élevé (jusque 52%). Si on en croit le dossier de l’affaire Puerto, il serait également asthmatique. C’est pratique.

Tout comme Ivan Basso, le coureur Contador a eu le chic pour se faire diriger par des personnages problématiques :

Opération Puerto

En décembre 2006, Alberto Contador est parmi les premiers à être entendu par le juge Serrano qui a prévu de convoquer environ 50 cyclistes. Son audition ne dure qu'une dizaine de minutes. Il déclare ne pas connaître le Dr Eufemiano Fuentes et refuse de se soumettre à un prélèvement d'ADN.

Il est autorisé à participer au Tour de France 2007 en dépit de la volonté des organisateurs d'exclure tout coureur lié à l'affaire. Le Monde du 28/07/2007, révèle que dans le dossier d'instruction, « dans le document 3 apparaissent marqués de façon différentes les noms des coureurs : Dariuz Baranowsky, Joseba Beloki, Giampaolo Caruso, Alberto Contador (...) ». Cette pièce fait partie de la documentation du docteur Fuentes, saisie dans l'un de ses appartements madrilènes. Les enquêteurs précisent que le nom d'Alberto Contador apparaît également sous les initiales "A. C" dans un autre document de Fuentes (numéro 31).

Document 3
Source : Extrait du rapport d'enquête de l'affaire Puerto - 27/06/2006
Document 31
Source : Extrait du rapport d'enquête de l'affaire Puerto - 27/06/2006

Pendant le Tour de France 2007, Contador tente de se dédouaner : « J'ai toujours été présent à tous les contrôles, en course et hors compétition et je n'ai aucune connexion avec l'affaire Puerto. Je me suis juste trouvé dans la mauvaise équipe au mauvais moment ». Il persiste dans son refus de fournir son ADN : « Je ne pense pas que ce serait juste. (...) Je suis innocent et (...) je n'ai pas à prouver mon innocence », assène-t-il.

Werner Franke, expert allemand de la lutte antidopage accueille la victoire de Contador sur la Grande Boucle d'un tonitruant : « [C'est la] plus grande escroquerie de l'histoire du sport ». Affirmant avoir en sa possession ces documents, il ajoute : « Il a pris des préparations d'insuline, de l'HMG-Lepori (...) et aussi un produit pour l'asthme nommé TGN, bref j'ai sous les yeux un protocole de dopage ».

En dépit des évidences, Alberto Contador ne sera sanctionné ni sportivement ni judiciairement dans le cadre de cette interminable opération Puerto. Il aura moins de chance dans l’affaire suivante.


Clenbuterol

En 2010, débarrassé de son ancien coéquipier et néanmoins adversaire Lance Armstrong, Contador remporte le Tour de l'Algarve et Paris-Nice. Il s'entraîne dans le plus grand secret pour le Tour de France qu'il remporte. La fête n'est cependant que de courte durée car, en septembre, il est accusé de dopage au Clenbuterol. S'ensuivent 565 jours de bataille judiciaire pour finalement aboutir à une suspension rétroactive de deux ans et au retrait de tous ses gains entre juillet 2010 et février 2012.

Alberto Contador prétend avoir été contaminé par une viande de veau achetée au Pays Basque espagnol par un ami. Une explication qui ne convainc pas le TAS : le pourcentage de chances qu'une vache d'élevage soit suffisamment contaminée au Clenbuterol pour provoquer un contrôle positif n'est que de 0,0042 et on ne relève aucun autre cas de contrôle positif à cette substance imputable à une contamination alimentaire par de la viande d'origine espagnole. Le TAS ne retient pas non plus l'hypothèse d'une transfusion sanguine, malgré la concentration « extrêmement élevée de phtalates » dans le sang du Madrilène. La présence de phtalates pourrait s’expliquer par le stockage prolongé du sang dans d'une poche utilisée pour les transfusions. Plus classiquement le TAS retient l'hypothèse d'une contamination par des compléments alimentaires.

Amer, Contador déclare : « Je ressens un sentiment d'énorme déception. Cela fait un an et demi que l'affaire a débuté, un an et demi que je me demande comment je me suis retrouvé dans cette situation. J'ai vécu un vrai calvaire pour moi et ma famille et je ne souhaite ça à personne. On m'a accusé de choses qui allaient à l'encontre de tout ce qu'on m'a inculqué depuis tout jeune, j'ai tout fait pour prouver mon innocence et je n'arrive pas à comprendre la sanction du TAS. »

Pour en savoir plus sur Alberto Contador, lire le portrait que nous lui avons consacré.

Sean Yates

Sean Yates a porté le maillot jaune du Tour de France en 1994. Il a couru avec Lance Armstrong chez Motorola entre août 1992 et 1996. Le rouleur britannique était un de ses hommes de confiance.


Passée sa carrière de coureur, il devient directeur sportif dans la modeste équipe britannique Linda McCartney Racing Team en 1996. Matt DeCanio, un des coureurs, et d’autres témoins accuseront plus tard Sean Yates d’avoir été au courant du dopage qui sévissait cette formation. En 2001, Yates y fait brièvement débuter Bradley Wiggins qui deviendra quelques années plus tard dans l’équipe Sky.

Après deux années passées au Team CSC avec Bjarne Riis, Yates travaille chez Discovery Channel avec Lance Armstrong. C’est notamment un des artisans de la dernière victoire (retirée depuis) de l’Américain sur le Tour de France en 2005. On sait aujourd’hui qu’un système généralisé de dopage était en cours dans la formation américaine. Ces années-là, Yates et Armstrong sont voisins à Nice.

L’amitié de Sean Yates, directeur sportif chez Sky, avec Philippe Maire est de notoriété publique. Le propriétaire d'un magasin de cycles à Cagnes-Sur-Mer est aussi un proche de Lance Armstrong. Il est soupçonné d’être le fameux « Motoman » qui transportait les ampoules d'EPO à moto sur les Tour de France pour le compte du coureur américain.

Quand Armstrong revient à la compétition en 2009, Sean Yates et toujours dans les parages puisqu’il a suivi Johan Bruyneel chez Astana. Visiblement ils s’apprécient toujours. « Assis à la table du dîner, racontant des histoires du début des années 90 lorsque Sean Yates et moi étions ensemble sur Motorola. Hilarant », twitte Armstrong un jour de janvier 2009.

En 2010, il ne suit toutefois pas Armstrong à la RadioShack. On le retrouve au Team Sky où il arrive ne même temps que Bradley Wiggins qu’il mène à la victoire au Tour de France 2012. Dans la tourmente provoquée par l’enquête de l’USADA mettant en cause Lance Armstrong, le Team Sky lance une enquête interne. Le 28 octobre, elle annonce que Sean Yates se retire du cyclisme, officiellement pour raisons « purement personnelles ». Le départ de Yates ne ferait pas suite à un aveu de dopage, contrairement à ceux de Bobby Julich et Steven de Jongh. Personne n’y croit. Ce retrait volontaire du monde du cyclisme est d’ailleurs de courte durée car, dès 2014, on retrouve Yates dans l’organigramme de l’équipe NFTO, modeste formation britannique. L’année suivante, il file chez Tinkoff – Saxo en remplacement de Philippe Mauduit and Fabrizio Guidi, fraîchement débarqués par Oleg Tinkov. Il retrouve à ses côtés Bobby Julich et Steven de Jongh. Une reconstitution de ligue dissoute, en quelque sorte.

Yates a dirigé Alberto Contador entre 2007 et 2009 (Discovery Channel & Astana) puis en 2015 et 2016 (Tinkoff). Il le retrouve aujourd’hui chez EOLO-Kometa.

Les coureurs flashés

Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :

Aucun coureur actuellement dans l'équipe EOLO-Kometa n’a allumé les radars de Frédéric Portoleau et Antoine Vayer

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Les dirigeants flashés

Pour en savoir plus sur le calcul des Watts élaborée par Frédéric Portoleau et sur la méthode des radars proposée par Antoine Vayer, visitez les pages suivantes :

Deux dirigeants de l’équipe EOLO-Kometa ont eu réussi à allumer les radars : il s’agit bien évidemment d’Ivan Basso et Alberto Contador, tous deux convaincus de dopage au cours de leur carrière.

Ivan Basso


Ivan Basso montre son potentiel pour les courses par étapes et la montagne assez jeune en terminant 11ème du Tour de France en 2002 à 24 ans avec 400 WE de moyenne lors des dernières ascensions.

Il poursuit sa progression pour terminer deux fois sur le podium du Tour de France en 2004 et 2005 avec plus de 420 WE. Il remporte aussi le Tour d'Italie en 2006 à 28 ans avec un niveau très élevé de 439 WE, c'est le sommet de sa carrière de coureur cycliste.

Lié à l’opération Puerto (voir plus haut), il est alors interdit de départ du Tour de France 2006 et suspendu deux ans. Dès son retour en 2009, il revient au plus haut niveau avec 430 WE de moyenne au Tour d'Italie qu'il termine 4ème.

A partir de 2010, ses performances vont décliner. Il remporte néanmoins le Tour d'Italie en 2010 pour la deuxième fois mais avec 410 WE de moyenne « seulement ». En 2011, il perd encore 10 WE.

Alberto Contador


Alberto Contador remporte son premier Tour de France en 2007 à 24 ans en étant le seul à rivaliser avec Rasmussen dans les ascensions de col (423 WE de moyenne) avec successivement 419 WE (Aubisque), 410 WE (Galibier), 436 WE (Peyresourde), 431 WE (plateau de Beille) et 419 WE (Colombière).

Le Danois sera expulsé de la course. Il confirme l'année suivante et remporte le Giro 2008 malgré un manque de préparation puis la Vuelta avec une grande performance sur la montée de l'Angliru (433 WE pendant 42 minutes). Ses performances atteignent un sommet lors du Tour de France 2009 avec 440 WE de moyenne et une impressionnante Montée de Verbier à 490 WE pendant 20min55s, soit 445 WE en puissance réelle ou encore un rapport poids puissance de 7,2 W/kg. Selon Antoine Vayer, sa performance dans l'ascension vers Verbier sur le Tour de France 2009 aurait nécessité une VO2 Max de 99,5 ml/mn/kg ce qui ressemble à un record absolu… et inatteignable. Dans la 17ème étape, il développe 430 WE (en puissance étalon) dans la Colombière, après avoir atteint 440 WE dans le col de Romme quelques kilomètres auparavant.

A son retour de suspension en 2012, avec une seule course par étape de préparation, il remporte la Vuelta difficilement face à Joaquim Rodriguez avec 420 WE de moyenne.

En 2013, souvent dominé par Chris Froome, il se contente d'une 4ème place sur le Tour de France avec 10% de puissance en moins par rapport à 2009. Il est de nouveau très performant au Dauphiné 2014 où il distance Froome dans la grande étape de montagne. Il chute dans les Vosges au Tour de France et abandonne. Cela ne l'empêche pas de remporter le Tour d'Espagne avec une puissance moyenne étalon de 426 WE.

Lire aussi sur le sujet :

Giro 2015 – Et si Contador avait utilisé un moteur ?

Le maillot rose Alberto Contador fait une démonstration dans l'étape-reine du Tour d'Italie 2015. Distancé après une crevaison et un changement de vélo, il reprend et dépose tous ses adversaires, dont le principal, Fabio Aru qui le devançait encore de 50 secondes au pied du Mortirolo. L’exploit et ce le changement de vélo, dont le coureur espagnol est devenu coutumier fait jaser. Mario Cipollini dans l’émission Processo alla tappa émet ouvertement des doutes. Selon L’Equipe, un « officiel de RCS », témoin des faits évoque une « vraie-fausse crevaison ». Il n’est pas anodin de rappeler que Contador est alors dirigé par Bjarne Riis, manager de Fabian Cancellara en 2010, époque de ses attaques fulgurantes au Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

Pour en savoir plus sur cet épisode, lire Giro de Pierre Carrey.

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Attitude vis-à-vis du MPCC

Le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) est une association créée en 2007 par des équipes cyclistes professionnelles dont le but est de défendre l'idée d'un cyclisme propre, en imposant le strict respect du code éthique de l’UCI et pouvant aller jusqu’à imposer des règles plus strictes que ne l’impose le Code Mondial Antidopage édicté par l’AMA. En plus des équipes, le MPCC offre la possibilité aux coureurs et membres de l’encadrement des équipes d’adhérer à titre individuel.

Pour l’équipe d’Alberto Contador, c’est clairement NON au MPCC !

Seul un coureur a l’audace d’y adhérer à titre individuel. Pas sûr qu’il ait droit au dessert à tous les repas.


Liste des coureurs adhérents du MPCC
Liste des membres de l'encadrement adhérents du MPCC

ICCD : notre indice de confiance

Pour la saison 2022, nous attribuons à l'équipe la note de 12,4/20. Ceci la place en 21ème position sur 28.

Pour une équipe débutante, on aurait pu espérer un démarrage sous de meilleures auspices. Mais avec Alberto Contador à sa tête, on n’est hélas pas surpris de voir que la jeune formation italienne est loin d’être irréprochable.

Pour consulter l'article ICCD de l'équipe EOLO-KOMETA CYCLING TEAM en 2021, cliquez ici.